Apprendre l'orthographe vol.1 ? Orthographe d'usage
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Apprendre l'orthographe vol. I : Orthographe d'usage

43,00 €
Quantité

Format 21 x 29,7 cm,
110 pages.
83 fiches de travail.
Fichier photocopiable et détachable. Fiches photocopiables dans le cadre de la classe.
Écrit par Jean-Pierre Lefort.
Date de parution : 2007

9782849260517

Une nouvelle pédagogie de l'orthographe
Volume I : Orthographe d'usage

Le volume I étudie la façon d'épeler un texte ; apprend aux enfants à regarder, à copier un mot ou une expression, puis une phrase et un texte, mettant ainsi en jeu les mémoires visuelles et auditives.

Une pédagogie « révolutionnaire » qui prend en compte les causes réelles des déficiences. Elle met en place, grâce à des exercices dosés et répétitifs, les automatismes indispensables à l'acquisition d'une bonne orthographe. Ces ouvrages s'adressent à tous les enfants du CP au CM (et ensuite ! y compris les adultes). Ils ont été conçus à la suite d'entretiens individuels, de diagnostics, de traitements et de suivis d'environ 250 élèves en difficulté sur une période de cinq ans. Cet ouvrage n'est pas un « dictionnaire » comme le sont la plupart des livres d'orthographe, il se veut plutôt une adaptation de l'orthographe au fonctionnement du cerveau humain en situation d'apprentissage. Les exercices proposés peuvent être présentés d'une manière linéaire, pour un apprentissage progressif ; mais ils peuvent être également choisis en fonction d'erreurs spécifiques.

Les premiers volumes traitent de l'Orthographe d'usage (Volume I), de l'Orthographe d'accords (Volume II), des Homophones Grammaticaux (Volume III), de l'Orthographe des verbes (Volume IV), de lecture orale et compéhension écrite (Volume V) et de orthographe grammaticale (Volume VI) .

Chaque volume comprend une notice pédagogique très détaillée, les fiches élèves et les corrections quand elles sont nécessaires.

L'orthographe d'usage
L'orthographe est enseignée en France d'une manière didactique : le professeur présente un mot nouveau, il demande de le regarder, parfois il l'épelle. Certains élèves se contentent de cette présentation et réussissent à écrire correctement par la suite ; on dit alors qu'ils ont une orthographe naturelle. D'autres, ayant suivi les mêmes leçons, n'arrivent pas à écrire correctement.

Problèmes constatés
Les déficiences observées relèvent d'un manque de précision dans la perception visuelle des mots. Ne percevant pas les mots avec précision, les élèves ne peuvent pas les mémoriser et les écrivent à l'oreille. Or la graphie française ne se prête pas à ce mode de codage, le français ne s'écrit pas comme il se prononce car le même phonème peut avoir plusieurs graphies. Ce phénomène existe à tout niveau de savoir. Bien des adultes croient voir écrit fuschia alors que ce mot s'écrit fuchsia. Petite pensée émue pour les enseignants qui ne comptent plus le nombre de fois où ils ont dû corriger millieu, famillial, auxilliaire…

Implications pédagogiques
S'il est un domaine dans lequel la perception visuelle est déterminante, c'est bien celui de l'orthographe d'usage. Les élèves qui commettent des erreurs sont ceux qui n'ont pas développé une bonne perception visuelle. Si percevoir, c'est reconnaître, les élèves qui commettent des erreurs sont des élèves qui ne perçoivent pas les mots quand ils les "voient", parce qu'ils ne les "reconnaissent" pas avec suffisamment de précision. Ils sont obligés de les reconstruire "à l'oreille" quand ils écrivent. Ce qui explique qu'ils peuvent écrire le même mot de manières différentes sur la même page.
À ce sujet, les lois de l'apprentissage de l'orthographe d'usage sont éclairantes. L'échelle Dubois-Buyse est un ouvrage qui cite les 3 725 mots les plus utilisés dans la langue française écrite. Une enquête très approfondie (population importante) a permis de relever pour chaque mot, l'âge des élèves capables de l'écrire sans erreurs.

C'est ainsi que le mot puissant, classé dans l'échelon 18 est écrit correctement par 100 % des élèves en 8e année d'apprentissage, par 89 % des élèves en 6e année d'apprentissage et seulement par 45 % des élèves en 2e année d'apprentissage.

Si l'on fait le relevé les difficultés que présente l'écriture des mots, on remarque qu'elles peuvent se classer en 3 catégories en fonction des différents échelons de difficultés classées de 1 à 43. Les mots classés dans l'échelon 1 (le plus facile) sont écrits correctement par 100 % des élèves âgés de 9 et 10 ans ; les mots classés dans l'échelon 18 sont écrits correctement par 100 % des élèves âgés de 13 et 14 ans ; les mots classés dans l'échelon 43 (le plus difficile) sont écrits correctement par 59 % des élèves âgés de 14 et 15 ans. Ce classement n'est pas dû au hasard, on peut observer une progression dans le classement.

Les 3 catégories de difficultés croissantes :

- 1re catégorie?: des mots comportant surtout des consonnes suivies de sons voyelles. Ex. : maison, avec, pour, maman, table, jardin, rouge, chemin, bon. (échelons de 1 à 10)
- 2e catégorie : des mots comportant de plus en plus des consonnes suivies de sons comportant une double ou triple voyelle (diphtongues ou triphtongues). Ex. : adieu, besoin, cordial, fauteuil, moitié, opinion (échelons de 17 à 23).
- 3e catégorie?: des mots comportant de plus en plus des doubles consonnes. Ex.?: difficile, appliquer, tellement, résonner, assaut, carrefour, accabler, succulent, emmener (échelon 27 à 33).

Cette progression montre combien la perception visuelle est importante. Considérons les mots chemin, caillou, carrefour respectivement échelon 8, 28, et 30. Si le mot chemin est écrit correctement par 100 % des élèves âgés de 12 ans, caillou n'est écrit correctement que par 71 % et carrefour que par 63 %. C'est bien un défaut de perception visuelle qui explique ces écarts. L'élève qui n'a pas perçu un mot avec suffisamment de précision ne peut pas le mémoriser. Il doit le reconstruire "à l'oreille". Il peut le faire avec chemin parce que les deux phonèmes sont bien distincts, c'est plus difficile avec caillou et pratiquement impossible avec carrefour, parce que justement la double consonne ne se prononce pas. Un mot est d'autant plus difficile à écrire que sa graphie s'éloigne de la prononciation courante.
Il n'est possible d'écrire correctement un mot que s'il a été mémorisé et pour être mémorisé, il doit être bien perçu. À ce sujet, il est aisé de vérifier que les élèves faibles en orthographe d'usage sont généralement faibles en épellation, ce qui est la marque de la difficulté qu'ils ont à identifier les lettres.

Présentation de l'ensemble de la méthode
Une nouvelle pédagogie de l'orthographe
Cette nouvelle pédagogie de l'orthographe a été conçue suite aux entretiens individuels, aux diagnostics, aux traitements et suivis d'environ 250 élèves en difficulté sur une période de cinq ans (du CM1 au BTS).
Son originalité tient au fait que les exercices proposés, les consignes à respecter, ont été élaborés à partir de déficiences clairement identifiées. Cet ouvrage n'est pas un «dictionnaire» comme le sont la plupart des livres d'orthographe, il se veut plutôt une adaptation de l'orthographe au fonctionnement du cerveau humain en situation d'apprentissage.
Les problèmes que pose l'application des règles de l'orthographe d'accords ne relèvent pas de la même catégorie que ceux rencontrés lors de l'apprentissage de l'orthographe d'usage. Ils seront donc présentés sous des formes différentes. Il sera de même pour l'apprentissage de la graphie des homophones grammaticaux et de celle des verbes conjugués. Sans exclure l'éternelle question: «Peut-on écrire sous dictée sans comprendre ?»
Les exercices proposés peuvent être présentés d'une manière linéaire, pour un apprentissage progressif; mais ils peuvent être également choisis en fonction d'erreurs spécifiques.

Quand on n'est pas bon en orthographe ?
Quand un élève, un enseignant ou un parent, se trouve face à ce type de document, il est le plus souvent démuni pour effectuer les corrections nécessaires, quand il n'est pas désespéré, (au point d'avoir perdu tout espoir d'amélioration).
C'est en réponse à ce problème que nous avons conçu cet ouvrage. En effet, l'apprentissage de l'orthographe est un apprentissage «dur» car il s'agit d'apprendre un code dont les éléments symboliques ont été choisis arbitrairement. La difficulté en français est accentuée du fait d'une graphie extrêmement complexe.
Nous ferons d'abord une analyse du document d'introduction, puis nous verrons ce qu'est l'acte d'apprendre, par rapport à celui de comprendre, d'étudier ou de connaître. Nous identifierons ensuite les activités mentales auxquelles il faut se livrer pour «apprendre». Puis, pour chaque difficulté spécifique à l'orthographe, nous poserons un diagnostic et nous expliquerons pourquoi l'élève commet des erreurs. Nous proposerons à chaque fois des exercices.
Enfin nous dirons quelques mots sur la dyslexie, terme générique pour nommer l'ensemble des troubles du langage écrit. Nous verrons que les causes peuvent être multiples sans pour autant que la dyslexie soit considérée comme une «maladie».

L'ensemble des erreurs justifie que certains sujets soient désespérés, comme nous l'avons dit, si nous considérons l'orthographe comme une somme de savoirs à apprendre. La tâche paraît gigantesque, voire impossible, car tout apprentissage précis, (une règle de grammaire, une liste de mots) ne se traduira pas par une amélioration significative de l'orthographe. En effet, la variété des graphies est grande, car elles n'obéissent à aucune règle précise et les exceptions sont légions.

Il en est tout autre si on classe les problèmes. Bien sûr, certaines erreurs sont dues à un manque de savoir, mais si nous analysons pourquoi ces savoirs ne sont pas acquis; nous observerons que certaines déficiences relèvent plus d'un manque de savoir-faire que d'un manque de savoirs. À ce sujet, nous distinguerons cinq catégories de déficiences:

1. Orthographe d'usage. Les mots ne sont pas écrits correctement, parce qu'ayant été mal perçus visuellement, ils n'ont pu être mémorisés.

2. Orthographe d'accords. Le sujet ne possède pas les structures verbales qui lui permettraient d'appliquer ce qu'il sait.

3. Orthographe des verbes. La graphie des verbes conjugués est très différente de celle des noms, adjectifs, adverbes. Il faut apprendre la graphie des verbes.

4. Homophones. Le sujet écrit comme il entend, parce qu'il n'a pas acquis les concepts qui permettent de respecter les différentes graphies.

5. Méconnaissance de la nature des mots. Il faut connaître la nature grammaticale des mots pour reconnaître par exemple un adverbe, par nature invariable.

6. Compréhension. Le sujet ne comprend pas ce qu'il écrit et il transcrit les phonèmes qui lui sont dictés, ou qu'il se dicte.

Jean-Pierre Lefort

Introduction
Quand on n'est pas bon en orthographe, page 7
Présentation de l'ensemble de la méthode, page 9
L'orthographe, ça s'apprend, mais c'est quoi « apprendre » ?, page 10
1. Apprendre, page 10
2. Comprendre
3. Étudier, page 12
4. Connaître, page 12
Comment apprendre - page 13
1. La perception, page 13
2. Les images mentales, page 14
3. Expérimentation de l'image visuelle, page 15
4. Expérimentation de l'image auditive, page 15
Conclusion, page 15

Comment réapprendre l'orthographe
L'orthographe d'usage, page 17
Problèmes constatés, page 17
Implications pédagogiques, page 17
Liste des fiches d'apprentissage, page 19
Présentation des fiches d'apprentissage, page 20
1. J'apprends l'alphabet par cœur, page 24
2. J'apprends les signes typographiques, page 25
3. J'épelle un texte, page 26
4. J'apprends à reconnaître les lettres, à les nommer, à les écrire, page 27
5. J'apprends à reconnaître les lettres et à les écrire, page 28 à 33
11. Les confusions classiques s et c, page 34
12. Les confusions classiques g et j, page 34
13. Les confusions classiques é et è (e accent aigu et e accent grave), page 35
14. Les confusions classiques b et d, page 35
15. Les confusions classiques p et q, page 36
16. Les confusions classiques m et n, page 36
17. J'apprends à regarder les mots, fiche guide, page 37
18. J'apprends à regarder les mots, page 40 à 59
38. Je m'entraîne à copier des mots, fiche guide, page 60
39. Je m'entraîne à copier des mots, page 61 à 70
49. Je m'entraîne à copier des expressions Fiche guide, page 71
50. Je m'entraîne à copier des expressions, page 72 à 81
60. Je m'entraîne à copier des phrases, Fiche guide, page 82
61. Je m'entraîne à copier des phrases, page 83 à 90
69. Je m'entraîne à copier un texte, page 91 à 105

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