Dite che v’ho fatt’io, Vivaldi (Farnace, II, 9), chant et clavier (piano)

Vivaldi : Dividete o giusti Dei & rec. Dite che v’ho fatt’io (Farnace), chant et clavier

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Récitatif accompagné pour mezzo-soprano : Dite che v’ho fatt’io,
Extrait de Farnace, Tamiri, acte II, scène 9 (Vivaldi, RV 711)
Allegro pianissimo spiccato

Version pour chant et clavier 
2 conducteurs au format 22,5 x 32 cm.

ISBN 9782849262566
EB-2-256 

Cet aria est également disponible en matériel d’orchestre complet (conducteur et parties séparées de cordes)

9782849262566

Antonio Vivaldi
Réctitatif accompagné (acte II, scène 9) extraits de l'opéra Farnace

Dans l'opéra Farnace, la noble Reine Tamiri est déchirée par la rivalité entre son mari Farnace et sa mère Bérénice, Reine de Capadoce. Dans la scène 9 de l'acte II, Tamiri est haïe par son époux car pour ne pas tomber dans les mains de Bérénice, elle devait tuer son fils et se donner la mort. Elle est partagée entre l'amour pour Farnace son mari, pour son fils et sa mère. Le récitatif accompagné Dite che v'ho fatt'io est extraordinairement dramatique. Elle interroge le Ciel sur son malheur et appelle au secours dans son aria Dividete o giusti dei.
C'est Anna Giro (de son vrai nom Anna Maddalena Tessieri) qui interpréta ce rôle pour la première fois en 1727. Elle était apparue sur scène pour la première fois à l'âge de 13 ans. A 16 ans, Vivaldi lui confia ses premiers grands rôles, lui permettant de révéler les dons exceptionnels qui firent d'elle une des plus grandes chanteuses de son temps, laissant planer quelques rumeurs sur ses relations étroites avec le prêtre roux.

 

Scena 9, Tamiri sola.
Recitativo accompagnato : 

Dite che v'ho fatt'io, ditelo, o cieli ?
È delitto sì grande
una giusta pietà che si punisca
in sì barbare guise?
Sol perché salvo un misero innocente

Dalla rabbia crudel del mio destino.
Già mi niega la madre il titolo di figlia,
già mi toglie lo sposo
il nome di consorte, e sol mi resta
per mia pena maggiore
di consorte, e di figlia in petto il core.

ARIA TAMIRI

Dividete, o giusti dèi gl'amorosi affetti miei nella madre,
Enello sposo che pietoso l'un, e l'altro allor sarà.

Date poi per mio ristoro date a me gl'affetti loro,
che con quelli del consorte il mio cor sarà più forte,
e con quelli della madre più spietato diverrà. 

 

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