Un tenero affeto, Vivaldi (La verita in cimento, RV 739), chant et clavier (piano)
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Vivaldi : Un tenero affetto (La verita in cimento, RV 739), chant et clavier

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Aria pour contre-ténor ou soprano [soprano castrato à la création] : Un tenero affeto,
Extrait de La verita in cimento Zelim, acte II, scène 4 (Vivaldi, RV 739)
Allegro non molto

Version pour chant et clavier (piano) : 2 conducteurs au format 22,5 x 32 cm.

ISBN 9782849262405
EB-2-240 

Cet aria est également disponible en matériel d’orchestre complet (conducteur et parties séparées de cordes)

9782849262405

Un tenero affeto, aria extrait de La verita in cimento (Vivaldi, RV 739)

La verità in cimento, créée au Teatro S. Angelo de Venise à l’automne 1720, marque l’apogée des opéras de jeunesse de Vivaldi. Œuvre riche et novatrice, elle incarne l’idéal musical et dramatique du compositeur, à mi-chemin entre ses audacieux premiers essais vénitiens des années 1710 et les chefs d’œuvre de la haute maturité des années 1730.

Le sultan Mamud est père de deux fils : Selim, fils de son épouse Rustena, et Melindo, fils de sa favorite Damira. Une substitution fut opérée entre les deux garçons à leur naissance, de sorte que Melindo soit considéré comme héritier légitime, position détenue légitimement par Selim. 
À l’annonce du mariage de Melindo et Roxane, héritière d’un autre sultanat (et aimée de Selim), Mamud se résout à rétablir la vérité. 

Selim, apprenant qu’il est héritier du sultanat, assure chacun de son amour ;  malgré le rejet de Rustena, qui lui défend de l’appeler Mère, Selim lui chante son amour filial. 

 

Air de ZELIM (soprano castrato), Acte 2, scène 4 :

Un tenero affeto mi dice, ch’io t’ami 
Sdegnosa o pietosa
E amarti saprò. 
S’avrà dal tuo petto esiglio 
Lo sdegno non sia che più brami
Ch’il più del mio regno 
Sul tuo core avrò.

Une tendre affection me dit de t’aimer
et, compatissante ou dédaigneuse,
je saurai t’aimer.
Si le dédain sera banni de ta poitrine,
Je ne demanderai rien de plus,
Puisque j’aurai le meilleur de mon règne
Sur ton cœur.

La verità in cimento bénéficia grâce à l’Ensemble Matheus de sa première représentation contemporaine, ainsi que d'un magnifique enregistrement chez NAIVE. 
Les Éditions Buissonnières avaient alors édité, pour la première fois, le matériel d'orchestre complet ; les airs sont disponibles en matériel d'orchestre, sur demande.
Une réduction chant & clavier intégrale (musical score) est maintenant disponible également aux Éditions Buissonnières. 

 

L’œuvre lyrique de Vivaldi reste paradoxalement méconnue : l’extraordinaire succès rencontré par un petit nombre de concertos a éclipsé tout un pan de ses compositions, notamment les opéras, auxquels il consacra pourtant l’essentiel de sa carrière. 

De 1713 à 1741, Vivaldi donna le jour à une œuvre colossale, préservée en grande partie par la Bibliothèque de Turin : plus de 450 compositions manuscrites, en grande partie autographes. La verità in cimento, représentée au Teatro S. Angelo de Venise à l’automne 1720, marque l’apogée des opéras de jeunesse de Vivaldi, tant par sa qualité musicale et théâtrale que par son importance historique.Placée sous le double signe de la reconquête et du scandale, cette truculente turquerie fut conçue par son auteur comme le fer de lance de sa reprise en main des scènes de Venise après trois longues années d’absence. Malgré l’accueil favorable du public, elle devait cependant raviver l’ancienne hostilité des milieux conservateurs à l’égard du modernisme vivaldien, immortalisée à la même époque par Benedetto Marcello dans son célèbre pamphlet Il teatro alla moda. En s’associant pour la seconde fois le talent du jeune librettiste vénitien Giovanni Palazzi,  Vivaldi réaffirmait son aspiration à la liberté face aux modèles dramatiques de référence.

Fort de ses dix années d’expérience dans le monde de l’opéra, Vivaldi avait su réunir pour l’occasion tous les ingrédients du succès, tant dans l’élaboration de sa partition que dans le choix du livret et des chanteurs. Le compositeur était en effet parvenu à réunir un saisissant échantillon des meilleurs chanteurs de la place, sans céder pour autant à l’impérialisme croissant des castrats.

 

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