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Vivaldi : Airs d'opéras pour Mezzo-soprano
NOUVELLE ÉDITION 2017 - AUGMENTÉE
Partition musicale (musical score) : Format A4, reliure cousue, couverture cartonnée 130 pages, Papier ivoire 90g
avec notice biographique, synopsis, commentaire de l'œuvre, et repères musicologiques. Chaque air est traduit et présenté dans le contexte de l'opéra,
ISBN 9782849263372 Réf. EB-2-337
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C'est seulement en 1713 que Vivaldi aborde l'opéra ; certaines sources parlent de 94 productions, mais seules 50 ont été identifiées. La musique de ces opéras n'ayant pas été imprimée, contrairement aux livrets, il ne reste trace (complète ou partielle) que d'une vingtaine d'opéras. Impresario du Teatro San Angelo de Venise, Vivaldi écrira la majorité de ces opéras pour ce théâtre. Les opéras de Vivaldi sont riches en arias d'une extraordinaire beauté. Envoutants, languissants, passionés, terrorisés, fâchés, les sentiments sont peints avec sensualité.
Les 27 airs de ce recueil sont proposés en réduction chant-clavier, pour voix de mezzo, extraits des opéras :Farnace, Bajazet, Tito Manlio, Argippo, Andromeda liberata, Ottone in villa, L'Olimpiade, Il Giustino, la Verita in cimento, la Fida ninfa, Orlando Furioso.
De nombreux airs de Vivaldi sont disponibles aux Editions Buissonnières, en matériel d'orchestre, ou en réduction piano sur demande : Vivaldi, extraits d'opéras
Certains opéras vous sont proposés dans leur intégralité, en matériel d'orchestre, en réduction clavier, ou en airs séparés : Tous les airs de La fida ninfa pour chant et clavier,ou en matériel d'orchestre. Tous les airs de Orlando furioso pour chant et clavier, ou en matériel d'orchestre. Tous les airs de La verita in cimento pour chant et clavier, ou en matériel d'orchestre.
Par un de ces paradoxes dont l'histoire musicale a le secret, l'?uvre de Vivaldi demeure encore largement méconnue malgré la fulgurante réhabilitation dont elle a bénéficié au cours des cinquante dernières années. Comme un prisme déformant, l'extraordinaire succès rencontré par un petit nombre de concertos a longtemps éclipsé des pans entiers de la production protéiforme du Vénitien, durablement enfermé dans son image de compositeur instrumental. Étonnant caprice du destin à l'égard d'un musicien qui, s'il fut le maître incontesté de son temps dans le domaine du concerto, n'en consacra pas moins l'essentiel de sa carrière à l'opéra. La lente redécouverte de l'opéra vivaldien épouse cependant la biographie du compositeur, qui entama sa carrière publique loin des théâtres, cumulant des fonctions pédagogiques à l'Ospedale della Pietà et une activité de violoniste indépendant. Mais dès ces premiers pas, Vivaldi laissait percer une attirance irrépressible pour la voix et pour le théâtre, dans des ?uvres dont chaque mouvement, conçu comme une véritable scène dramatique, annonçait un maître du dramma per musica. Ce maître se révélera en 1713, avec la création à Vicence d'Ottone in villa, son premier opéra officiel, qui devait donner le départ à l'une des plus formidables carrières lyriques du Settecento. À compter de cette date, et durant près de trente ans, Vivaldi sillonnera en effet l'Italie septentrionale, faisant représenter ses opéras dans toute la Vénétie, mais aussi à Florence, à Milan, à Mantoue, à Pavie, à Reggio Emilia ou à Rome. Ses ?uvres ne tarderont pas à être représentées à l'étranger et reprises par d'illustres compositeurs européens, pour nourrir leurs propres compositions. Entre 1713 et 1741, le Prete rosso donnera le jour à un corpus colossal, dont la Bibliothèque de Turin préserve les plus importants vestiges. Les recherches musicologiques conduites jusqu'à ce jour ont ainsi permis d'identifier quarante-neuf livrets d'opéras mis en musique par Vivaldi et de rattacher son nom avec certitude à soixante-sept productions différentes. Ces chiffres, incluant reprises et arrangements, font de lui le compositeur d'opéra le plus prolifique de son époque, aux côtés d'Alessandro Scarlatti. La longueur et la fécondité de la carrière lyrique de Vivaldi attestent de l'important succès rencontré par ses drammi, malgré quelques échecs retentissants. Les témoignages de ce succès abondent, à commencer par les commandes prestigieuses reçues de théâtres renommés. Les contemporains seront également nombreux à applaudir le compositeur d'opéra, à l'image de son confrère Mattheson ou de l'Abbé Conti, qui vantait les mérites de l'opéra vivaldien en écrivant à la Comtesse de Caylus : « Je vous enverrai des airs de Vivaldi. Vous y verrez que la musique est très variée, dans le sublime et dans le tendre ». Si Vivaldi ne réforma pas l'opéra de son temps à la mesure des changements qu'il imposa dans l'univers instrumental, il n'en demeure pas moins qu'il sut y affirmer son originalité par-delà les codes et les conventions du dramma per musica. Tout d'abord par le souffle dramatique exceptionnel imprimé à ses compositions. Mais aussi par le caractère inimitable de ses airs, sublimant le schéma tant décrié de l'aria da capo grâce à l'invention mélodique, la couleur instrumentale et la vitalité rythmique qui font de ses concertos et de ses sonates des ?uvres uniques, reconnaissables entre toutes. Frédéric Delaméa
Gelido in ogni vena Dividete, o giusti Dei Sposa, son disprezzata Combatta un gentil cor Sonno se pur sei Se lento ancora il fulmine [transposition en sol mineur] Sovvente il sole Leggi almeno, tiranna infedele Ah che non posso, non lasciar d’amare Sento in seno ch’in pioggia di lagrime Mentre dormi, amor fomenti Ne giorni felici Vedro con mio diletto Ne vostri dolci sguardi Il ciglio arciero Fragil fior, ch’appena nasce Cara sorte di chi nata Alza in quegl’occhi Asconderò il mio sdegno Amorose ai rai del sole Voresti amor da me Taci, non ti lagnar Qual candido fiore Che dolce più, che più giocondo stato Io son ne’ lacci tuoi Vorrebbe amando il cor Anderò, chiamerò dal profondo
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