Vivaldi, Anche il mar, Bajazet, chant et orchestre (piano)

Vivaldi : Anche il mar, Bajazet, chant et orchestre

245,00 €
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Aria pour soprano [castrato], chanté par Idaspe
Extrait du pasticcio Bajazet de VIvaldi

Cet aria a été chanté par Cecilia Bartoli sur des partitions Buissonnières ! 

Matériel d'orchestre (musical score) - Partition musicale, Format 22 x 31,5 cm
Conducteur avec couverture cartonnée, conducteur continuo, 
et parties séparées (violon I, violon II, alto, basses - 44322).
Délai de 7 à 10 jours pour le matériel d'orchestre..

Cet aria est également disponible en réduction clavier.

ISBN 9782849264720
Référence EB-2-472 

9782849264720

Bajazet, parfois nommé "il Tamerlano", est un pasticcio de 1735, sur le livret Tamerlano du patricien vénitien Agostino Piovene. La première eu lieu à Vérone, durant le carnaval. Vivaldi y emprunte et adapte des airs d'autres compositeurs, pratique commune à l'époque baroque, pour créer son opéra Bajazet. Il composa ainsi les airs des "bons" (Idaspe, Bajazet, Asteria), et emprunta des airs de Hasse, Broschi ou Giacommelli pour les "méchants" (Tamerlano, Irène, Andronico).
On peut ainsi citer l'aria "Sposa son disprezzata", un grand succès de Vivaldi, comme étant un air de Giacomelli à l'origine ("Sposa non mi conosci").

À la création, l'air du deuxième acte (scène 2) "Anche il mar par che sommerga" (extrait de Semiramide) fut chanté par le soprano castrato florentin, Giovanni Manzoli.

Bajazet, grand conquérant et empereur des turcs, a été capturé par Tamerlano, qui se déclare empereur des tartares. Ce dernier, au départ chef d'une bande de pillards, réussit, après quelques victoires dévastatrices, à faire prisonniers Bajazet et sa fille Asteria, les soumettant à la torture.
Andronico, prince grec et allié de Tamerlano, confie à son confident Idaspe qu'il est amoureux d'Asteria, et prêt à tout pour elle, alors même que Tamerlano est décidé à l'épouser. Idaspe tente de le réconforter : 

Anche il mar par che sommera
Quella nave che tu vedi
Dissipata da procelle.
 

Poi la vedi, e par che s’erga
Presso l’altra in fra le stelle.

Et la mer aussi semble submerger
Ce navire que tu vois
caché par les vagues.

Puis, tu le vois, et alors il semble
s’élever  à côté de l’autre parmi les étoiles.

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