Deux clowns sur les planches
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Deux clowns sur les planches (théâtre)

29,00 €
Quantité

Format 21x29,7 cm,
48 pages,
écrit par Michèle Rivalland.
Fichier photocopiable et détachable. Photocopies autorisées dans le cadre de la classe.
Date de parution : 2008

9782849260715

Sketches pour un Auguste et un Clown Blanc
10 saynettes pour les enfants de 8 à 12 ans


Un recueil de dix sketches mettant en scène les deux mêmes clowns : Mario, l'Auguste et Paulo, le clown blanc.
Ces saynètes les mettent en scène dans des situations cocasses, où ils se font des farces et se chamaillent.
Ces textes font beaucoup appel à la gestuelle et aux expressions.
Les textes proposés sont assez courts et ne présentent pas de grosses difficultés de mémorisation.
Le matériel à mettre en œuvre est très réduit.
Le livret donne des pistes de travail pour chaque sketch, afin d'aider à la compréhension des situations et d'aider à la mise en scène.

Préface
Bien qu'appartenant principalement au monde du cirque, les spectacles de clowns ont droit de cité dans le théâtre, tout particulièrement dans le théâtre pour enfants. C'est la raison pour laquelle les comédiens enfants sont des interprètes privilégiés pour ce genre de divertissement qui a sa place dans la maîtrise du langage à l'école élémentaire.

Les sketches de clowns, non seulement développent la mémoire, mais ils font beaucoup appel à l'étude de la gestuelle, à l'expression des sentiments, à la compréhension profonde des réactions humaines face à des situations complexes de farces et de quiproquos. Il est difficile de solliciter l'approbation ou la réprobation d'un public, de provoquer et de prévoir ses attentes, de réussir à y répondre, de faire rire des spectateurs.

Les comédiens doivent donc s'impliquer à fond, mentalement, mais aussi physiquement, car les clowns n'hésitent pas à courir, à sauter et à faire des cabrioles, à jongler, à jouer d'un instrument... Ils sont sans cesse en mouvement.

Les clowns sont aussi doués d'une très grande sensibilité, et ils sont capables de nous faire pleurer autant que rire. C'est un dur métier, qui exige de nombreuses compétences?! On n'en demande pas tant aux apprentis clowns que sont les élèves, mais cette approche d'un art millénaire est incontestablement formatrice.

Michelle Rivalland

Avant-propos

Cette série de dix sketches se compose de textes de différentes longueurs afin de permettre un choix ou de constituer une progression. Les décors et les accessoires sont assez simples et faciles à trouver. Les sketches ne comprennent que deux personnages, toujours les mêmes : Mario, l'auguste et Paulo, le clown blanc. Pour une classe, il suffit donc de posséder deux costumes, que les apprentis comédiens pourront s'approprier le temps d'un sketch avant de les passer ensuite à deux autres enfants.
Les dix sketches peuvent être réalisés tout au long d'une année scolaire, à raison de trois par trimestre. Les élèves se familiariseront peu à peu avec ces deux personnages récurrents. Au fil du temps, ils pourront mieux cerner la personnalité de Mario et Paulo. Ces personnages nous font partager leurs farces (dans L'araignée, Chapeau, L'épouvantail, L'inventaire), leurs quiproquos (dans L'anniversaire), des épisodes de leur vie quotidienne (dans La course, La pomme, Le coquillage), ou des événements de leur existence (Mardi gras, La dernière).
Avant toute chose, un travail de recherche sur les origines des clowns, sur leur métier, serait d'un intérêt certain, de même qu'une lecture de textes ou de peintures célèbres (Watteau, Picasso, Buffet, Renoir, Cézanne, etc.).

Le théâtre en classe

Le théâtre à l'école élémentaire intervient très favorablement et de façon ludique dans l'apprentissage du langage écrit, et surtout du langage oral. Les textes proposés sont assez courts et ne présentent pas de grosses difficultés de mémorisation.
Un travail oral sur les textes est proposé à la suite de chaque sketch, il comporte des questions de compréhension. Ces questions peuvent permettre aux enfants de trouver des idées de mise en scène.
Un prolongement aux sketches peut être envisagé en arts visuels, par l'illustration, et en art du langage par la composition poétique.

Quelques mots sur les clowns
De nos jours, les clowns sont des artistes comiques et acrobatiques, qui se produisent le plus souvent dans les cirques, mais aussi dans les spectacles de rues et les théâtres de variétés. Le mot clown est apparu en Angleterre. Il s'apparente au mot allemand klönne signifiant homme rustique, balourd. Le mot anglais clown a d'abord désigné un paysan puis un rustre. Au XVe siècle, il est passé dans le vocabulaire du théâtre pour désigner les personnages de bouffons. Le clown devient alors un personnage traditionnel du théâtre élisabéthain : gaffeur, lourdaud et ridicule mais faisant également preuve de bon sens.
Le clown dans le cirque est une création relativement récente. C'est en Angleterre, au XVIIIe siècle, qu'il apparaît pour la première fois dans les cirques équestres qui, afin d'étoffer leurs programmes, engagent des garçons de ferme qui ne savent pas monter à cheval pour entrecouper les performances des véritables cavaliers. Installés dans un rôle de serviteur benêt, ils font rire autant par leurs costumes de paysans que par les postures comiques qu'ils adoptent à leurs dépens.

L'AUGUSTE
Son nom vient de l'allemand August qui signifie idiot. Il est le descendant de l'arlequin de la commedia dell'arte, du bouffon, ou du fou du roi.
À la base, le mot auguste désigne quelque chose de majestueux et d'impérial, puisque ce fut le nom d'un célèbre empereur romain. C'est ironiquement que les clowns augustes sont ainsi nommés?! En effet, avec leur allure négligée, leurs chaussures trop grandes, leur nez rouge et leur perruque hirsute, ils déclenchent l'hilarité à peine entrés sur scène?! Mais une autre origine est également revendiquée : en 1865, à Berlin, au Cirque Renz, un écuyer comique, Tom Belling, est entré un soir sur la piste un peu ivre, « le nez rouge ». Ses chutes imprévues auraient provoqué de grands éclats de rire dans le public qui l'aurait traité, moqueusement, en argot berlinois, de Dummer August, c'est-à-dire d'idiot. Cet « accident alcoolique » devint un numéro.

Son costume
L'auguste est vêtu d'un habit trop grand, aux couleurs vives (rouge, vert, bleu, jaune) parfois d'un costume à carreaux. Outrageusement fardé, il est le plus souvent affublé d'une perruque au crâne dégarni, agrémentée de chaque côté d'une touffe de cheveux rouges, d'une cravate en nœud papillon, et surtout d'un nez rouge au milieu du visage, élément indispensable de sa panoplie. Il est chaussé de souliers exagérément longs qui rendent sa démarche incertaine. Il a parfois un faux embonpoint. D'une façon générale il est flamboyant et un peu négligé.

Son caractère
L'auguste est dominé par son partenaire. Il joue le sot ou le naïf. Il reçoit souvent des gifles et des coups de pieds. Très vif, il bouge beaucoup sur scène, n'hésite pas à faire des pitreries et des cabrioles (parfois derrière le clown blanc qui ne s'aperçoit de rien). Il a des façons maladroites. C'est un personnage double, alliant le comique à la ruse. Malgré son allure lourde et maladroite, il peut faire montre d'une très grande agilité et réussir des acrobaties périlleuses.

LE CLOWN BLANC
C'est un clown « parleur » qui provoque l'hilarité par son humour. On peut le considérer comme un descendant de Pierrot (représenté par le peintre Watteau sur un célèbre tableau Le Gilles). Il est la parfaite opposition de l'auguste. Son allure est très poétique.

Son costume
Toujours très élégant, il porte un costume de satin blanc (parfois d'une autre couleur) pailleté, appelé « robe », il est coiffé d'un petit cône de feutre blanc et son maquillage est blanc (à l'origine il était fait avec de la farine). Les cils et les sourcils sont rehaussés de noir, l'un des sourcils porte un accent grave ou circonflexe pour indiquer une réflexion profonde ou un certain scepticisme dans l'expression du visage.

Son caractère
Le clown blanc est le dominant dans le duo. Pas toujours très honnête avec son partenaire, il essaye souvent de le mettre dans l'embarras. Il est plutôt statique sur scène (la tradition voulait que les spectateurs le voient toujours de dos). Il s'arrange toujours pour faire exécuter certaines tâches par l'auguste, qu'il considère un peu comme son domestique. Il a souvent un air supérieur, méprisant. Malgré tout, il fait rêver, par son allure gracieuse de Pierrot. Il est vraiment l'opposé de l'auguste. Il a toujours de bonnes manières, et une certaine allure poétique l'empêche d'être antipathique.

Ces deux personnages racontent une histoire à deux voix. Ce couple réalise le dualisme entre le raffiné et le farceur, le gracieux et le grossier, le fier et le poète, l'autoritaire et le sensible. S'ils passent le plus clair de leur temps à se chercher et à se disputer, il n'en ressort pas moins de leurs échanges une grande complicité voire une certaine tendresse. Entre le clown blanc et l'auguste c'est en quelque sorte « l'amour vache ».

Du décor aux costumes ou aux accessoires, ces sketches n'ont pas besoin de beaucoup d'efforts pour faire un grand effet. Le décor nécessite peu de matériel : deux chaises, une table et quelques accessoires cités au début de chaque sketch. Il ne faut surtout pas encombrer la scène, car les clowns bougent beaucoup.
Intéressons-nous maintenant aux personnages : il est bon avant toute chose de se faire une idée de leur caractère, de bien cerner leurs habitudes.
Mario, l'auguste : c'est le bouffon, le naïf. Il fait pas mal de bêtises, par ignorance ou parfois à dessein. Il s'exprime beaucoup avec son corps. Sa gestuelle est importante. Il n'hésite pas à montrer sa joie ou sa peine bruyamment, même en sautant, courant, en se roulant par terre ou en faisant des cabrioles. Il frappe des mains, il fait des pirouettes, il parle fort et il est toujours en mouvement. En se référant à ce trait de caractère de l'auguste, il est bon d'interroger les enfants sur les gestes à lui prêter, tout en les guidant. Ils trouveront sûrement pleins d'idées. Le but est de faire rire.
Paulo, le clown blanc : c'est le « beau parleur », et à ce titre il est beaucoup plus statique. Il a des manières plutôt élégantes et il ne laisse pas trop paraître ses sentiments. Parfois il peut sembler un peu hautain, froid et même antipathique. C'est la nature du rôle qui veut ça. Par son allure de Pierrot lunaire, il doit cependant parvenir à faire rêver les spectateurs.

Par leurs rôles respectifs, les deux clowns se complètent et doivent réussir en définitive à constituer un duo sympathique. Tous les sketches se terminent bien.

Présentation des sketches

L'araignée 12
Une farce assez traditionnelle où l'araignée géante cache bien son jeu.
Mario a peur d'une énorme araignée et Paulo se moque de lui : il ne voit pas la moindre araignée. Peut-être parce qu'elle est attachée dans son dos, selon les bons soins de Mario?!

La course 15
Quand Mario fait la course avec son ombre, qui gagne. Cela tente-t-il aussi Paulo ?
Mario raconte à Paulo qu'il s'est fait battre à la course par son ombre. Après avoir vexé l'auguste, le clown blanc lui propose de s'entraîner ensemble pour se faire pardonner.

L'anniversaire 18
C'est un cadeau bien inattendu que Mario reçoit pour son anniversaire.
Mario prépare la fête et quand il parle de ses cadeaux avec Paulo, cela donne lieu à un vrai quiproquo?!

Mardi gras 22
Pour respecter la tradition, les clowns doivent-ils se déguiser ? 
Les deux clowns cherchent des vêtements pour participer aux festivités de Mardi gras.

L'inventaire 25
Quels drôles de bagages?- Mais pourquoi Mario veut-il partir ?
Mario décide d'aller voir du pays, malheureusement, il laisse tomber sa valise et le contenu se répand. Sous prétexte de l'aider, Paulo fait l'inventaire de ses bagages.

L'épouvantail 29
Un casting éprouvant pour Mario. Le rôle lui convient-il vraiment? ? 
Paulo réfléchit à un scénario et fait passer à Mario des essais pour le rôle de l'épouvantail. Ce dernier a bien du mal à ne pas s'agiter?!

Chapeau 33
Farce ou bêtise?- Mario n'en rate pas une.
Mario a fait une bêtise. Comment Paulo va-t-il réagir en apprenant qu'il s'est assis sur son beau chapeau??

La pomme 36
Quand les deux clowns jouent à Guillaume Tell, cela peut finir mal !
Paulo fait l'artiste et Mario apprend le sens figuré de « croquer ». Il prend le prétexte d'une passe à la Guillaume Tell pour montrer à Paulo qu'il préfère le sens propre?!

Le coquillage 40
Les clowns ont de drôles de portables, vraiment?!
Mario fait l'idiot et exaspère Paulo qui, un coquillage contre l'oreille, rêve en écoutant la mer?

La dernière 43
Des adieux à la scène mouvementés.
Mario et Paulo font leurs dernières pitreries avant de faire leurs adieux à la scène.

Préface 5
Avant-propos 6
Quelques mots sur les clowns 7
Quelques idées pour la mise en scène 9
Présentation des sketches 11
L'araignée 12
La course 15
L'anniversaire 18
Mardi gras 22
L'inventaire 25
L'épouvantail 29
Chapeau 33
La pomme 36
Le coquillage 40
La dernière 43

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