Germain Desbonnet : Sonate Andalouse pour bombarde & orgue
La Sonate andalouse comprend :
- un conducteur orgue & instrument soliste,
- une partie séparée en ut (bombarde, flûte, hautbois),
- une partie séparée en si b (clarinette).
Format conducteur (score) 21 x 29,7 cm, papier ivoire 100 g (36 pages)
Format parties séparées 21 x 29,7 cm, papier ivoire 100 g (12 pages)
ISBN-EAN 9782849261446
Référence E-2-144
La Sonate andalouse existe également en version instrument à vent & piano :
Germain Desbonnet, Sonate andalouse pour piano et instrument à vent
Elle est enregistrée en version bombarde et piano.
L'appel du Muezzin Allah Akbar, Dieu est grand, a inspiré cette sonate à Germain Desbonnet, le ramenant à ses jeunes années passées au Maroc. Ce compositeur a beaucoup œuvré pour redonner ses lettres de noblesse à La bombarde, créant notamment "Renouveau bombarde & orgue" en 1998.
La Sonate andalouse se déroule à partir de l'appel du muezzin, permettant un dialogue entre l'orgue et la bombarde.
Retrouvez les autres recueils de partitions pour bombarde (ou instrument à vent) et orgue de Germain Desbonnet :
- Fêtes bretonnes ;
- Suite sur des airs populaires de Bretagne ;
- Trois Noëls Bretons ;
- Fêtes médiévales, cinq danceries,
- Concerto N° 1 pour bombarde et orgue
- Hommage à saint Patrick.
- Sonate andalouse
Les recueils de partitions pour piano et bombarde ou instrument à vent :
- Fêtes bretonnes,
- Suite sur des airs populaires de Bretagne ;
- Fêtes médiévales, cinq danceries,
- Sonate andalouse.
Germain Desbonnet a également composé
- Six pièces pour orgue,
- Un recueil de mélodies.
- des Toccatas pour piano
C'est au Maroc, où il passa une partie de sa jeunesse, que Germain Desbonnet donna ses premiers récitals de piano dès l'âge de 14 ans. Il fut élève des Maîtres Yvonne Varré et Pierre Sancan. Passionnément lisztien, la découverte des grandes ?uvres pour orgue de Franz Liszt décida de son orientation vers « le roi des instruments ». Il obtint à Paris un rare 1er Grand-Prix de virtuosité et d'improvisation dans la classe de Jean Langlais à la Schola Cantorum, qui lui ouvrit les portes d'une brillante carrière de concertiste international et lui valu une renommée enviable au sein des cercles d'orgue européens qui l'ont reconnu comme l'un des tout premiers organistes de sa génération. Indépendamment de sa carrière de concertiste, il fut également organiste des Églises Saint Roch et Immaculée Conception à Paris, puis à la Cathédrale d'Antibes, où il fonda Les Grandes Heures de la Cathédrale, le Festival de Musique Sacrée, ainsi qu'une Académie Internationale d'orgue. Recherchant une vie plus sereine en contact avec la nature, il s'installa en Bretagne où il créa et développa la classe d'orgue de l'École Nationale de Musique de Lorient de 1982 à 1998... en même temps qu'un grand jardin de deux hectares entièrement planté de ses mains !
Compositeur à l'inspiration intarissable, il nous a laissé un impressionnant catalogue de près de 700 œuvres pour orgue (dont 7 symphonies), piano, chant (dont un opéra), instruments divers, orchestre. Il a dédié à la bombarde un immense répertoire classique écrit que défend son dédicataire Grégory Le Lan, avec lequel a été lancée l'association Renouveau Bombarde & Orgue.
Germain Desbonnet s'est éteint dans sa propriété bretonne en Pays du Roi Mor- van, le 20 juin 2007. Il n'avait que 68 ans.
«Nul doute : la rencontre de Germain Desbonnet avec le Maghreb (le Maroc plus particulièrement) devait générer d'exceptionnelles accordailles secrètes. Celle de la fusion de l'âme sensible du compositeur dans le chant profond des grands espaces. Celle des silences partagés. Celle de la rencontre du mystique Germain Desbonnet avec l'intense spiritualité arabo-musulmane. Grâce à lui - et qu'il en soit remercié - nous voici [...] dans les sphères « Sur-totales » chères à Theillard de Chardin. »
Jean Mazel, Ethno-historien
«Il revient à Germain Desbonnet d'avoir donné ses lettres de noblesse à cet instrument moyenâgeux « diabolique ». L'élément incantatoire qu'il a su dégager dans toutes ses compositions, allié à une recherche moderne des possibilités techniques, me semble d'un grand intérêt, allant au-delà de la réserve bretonne dans laquelle l'instrument était destiné. Nous pouvons appliquer à Germain Desbonnet cette belle citation :
« Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs actes les suivent. » (Brahms, Requiem Allemand)
Jacques houtMann, chef d'orchestre