Histoires pour mieux vivre ensemble, cycle 3 (H. Moujaat, B. Giffo)
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Histoires pour mieux vivre ensemble, cycle 3

33,50 €
Quantité

48 pages, format 21 x 29,7 cm, 15 textes de 1 à 5 pages.
Écrit par Hakim Moujaat, illustré par Béatrice Giffo.
Couverture cartonnée souple, dos carré piqué.
Fichier photocopiable et détachable. Photocopies autorisées dans le cadre de la classe.

Les textes sont suivis de quelques questions libres pour aider l’enfant à s’interroger sur ce qu’il a ressenti. Des explications de l’auteur sont également fournies en introduction, à destination des enseignants.
Quelques textes peuvent être proposés dès la fin du CP, mais l’ouvrage s’adresse plus particulièrement au cycle III.
ISBN : 9782849263099
2016

9782849263099

Un recueil de textes dynamiques, maniant l’humour, empreints d’actualité ou portant sur des sujets intéressants à aborder avec les jeunes lecteurs (la colère, les secrets vis-à-vis des parents, la différence, la tolérance…).
Les personnages sont simples et positifs : ils découvrent ce qui les entoure et testent de nouvelles manières d’être avec les autres. Au fur et à mesure de l’histoire, le lecteur suit les questionnements ou les choix que doit faire le héros. La réflexion vient d’elle-même : aurais-je fait la même chose ? Pourquoi la différence pose-t-elle problème ? Comment s’entraider ?

Carnage et gribouillage
Ce texte aborde plusieurs sujets : la colère et la vengeance, les rapports entre frère et sœur, l’imaginaire et le réel, la coopération.
Une création imaginaire devient réelle grâce au bon vouloir d’un enfant qui agit sous le coup de la colère et par vengeance. Rapidement hors de contrôle, les actes de ce gribouillage échappent à l’enfant et ont des conséquences importantes. C’est grâce à l’intervention des enfants lisant le texte, et donc à l’entraide, que tout redevient normal. Une façon amusante de démontrer que l’union peut faire la force et vaincre l’adversité.

C’est moi le kidnappeur
Un enfant cherchant une récompense de la part de ses parents décide de se faire passer pour un kidnappeur, en demandant une rançon pour son propre chat. Ce texte permet de traiter de sujets graves auxquels les élèves peuvent être confrontés (rapt, enlèvement), mais aussi de parler de la tromperie et du mensonge. Les mensonges sont-ils tous de la même importance ? Il est ainsi possible d’aborder la responsabilité chez l’enfant. Dans l’histoire, les parents sont compréhensifs !
Le jeu imaginé ici par l’enfant, autour du kidnapping, renvoie également au thème de l’imitation, aux différentes influences (films, BD, etc.) auxquelles peuvent être soumis les enfants et pouvant entraîner une déconnexion avec la réalité.
Enfin, la condition des animaux est également abordée. Le chat est instrumentalisé pour des fins personnelles mais — c’est son caractère — il garde son autonomie. Cette entrée peut permettre de parler de la responsabilité d’un enfant au regard de son animal ou des animaux en général.

Le plus petit
À chacun sa croissance… Dans une classe il y a des grands et des petits, des gros et des maigres, et chacun d’eux veut se montrer sous son meilleur jour. Que l’on joue au basket ou aux échasses…
Chaque enfant à son propre rythme, sa propre croissance et son propre développement, ce qui peut entraîner des différences notables. Le regard des autres peut être très mal vécu.
Parfois, on manque un peu de confiance en soi et d’amour-propre pour se voir tel qu’on est réellement. Et cela se reflétera dans ses rapports avec les autres.
Ce texte cherche à démontrer que, quelle que soit sa particularité, chacun peut en tirer profit pour le bien de tous et prouver sa valeur avec ses propres atouts. Une simple sortie en car, un simple événement peut révéler le courage et la force de chacun.

Fillette toi-mêmE
Des insultes ? On en dit, ou on en reçoit. Mais se faire insulter de fille, est-ce vraiment une insulte finalement ? C’est l’histoire, classique, d’une dispute entre une fille et un garçon qui se termine par une insulte sexiste. Il y a plusieurs types de discriminations, et la discrimination sexuelle en fait partie. Un animateur essaye, par une méthode de mise en réaction, de faire comprendre l’inexactitude d’un tel préjugé. Ce texte invite les jeunes à réfléchir à ce type de discrimination à laquelle ils s’intéressent sans doute assez peu. Le principe d’égalité est simple à comprendre. reste à le mettre en application dans certaines manières de faire ou d’être au quotidien.

De toutes les couleurs
Avoir un nouveau camarade de classe, c’est toujours un événement pour tout le monde. Rencontrer une nouvelle personne est toujours une nouvelle aventure, et on ne peut pas prévoir qui on va rencontrer, et comment il sera. Il s’agit dans cette histoire de présenter nos peurs face à la différence, par exemple un inconnu qui bouscule nos habitudes. Il faut dépasser ses peurs et ses préjugés pour découvrir l’autre. Parfois, avancer vers l’autre permet d’avancer vers soi-même. Le dénouement se jouera à l’heure de l’art plastique. Avec un peu de peinture et de mélanges farfelus, on peut facilement accepter que l’on ait tous une couleur différente !

Monsieur Pigeon
Tous les jours, il donne à manger aux pigeons, il dort dehors, il est tout le temps tout seul. Et puis, c’est vrai qu’il sent un peu. Alors pourquoi sourit-il tout le temps ? L’histoire d’un homme qui a préféré vivre seul que mal accompagné. Le rejet et l’exclusion sont des phénomènes de société que les enfants ne connaissent pas réellement. Il est important d’éclaircir ce sujet.
Les prolongements sont nombreux, mais à travers ce texte, il est tentant de démontrer que les personnes en marge ou exclues ont une histoire et nous sont semblables. Chacun de nous à sa propre histoire. Chacun de nous à un cœur et peut-être amené à être exclu d’une façon ou d’une autre. Que ce soit dans la cour de récréation, dans sa famille, son cercle d’amis… Mettre de l’humanité dans les rapports entre chacun est le message principal de ce texte.

Le loup qui mangeait n’importe quoi
Le thème principal de ce récit est la différence, abordée par le biais des régimes alimentaires. Le personnage central du récit, un loup, se trouve confronté à une série de situations originales en rencontrant plusieurs loups différents de lui, nommés par des couleurs différentes. Grâce à ces rencontres, il va apprendre qu’il existe plusieurs façons de vivre et, plus précisément, de se nourrir. La notion de préférence alimentaire (carnivore, végétarien, végétalien) donne un cadre général qui permet aussi de traiter de pratiques et même de rites religieux liés à l’alimentation. Le sujet est abordé de façon simplifiée pour l’enfant, sans y mettre de nom précis. Une position de tolérance aux autres est demandée au personnage principal, mais aussi de réflexion sur ses propres agissements et leurs conséquences (sorte de boulimie), qui l’amène à corriger ses erreurs. C’est tout l’intérêt de ce personnage, représenté par un loup (fascinant pour les enfants mais qui, ici, n’est ni mauvais, ni bon), que d’apprendre en même temps que le lecteur, et de montrer que l’on peut évoluer.

Le grand toboggan
Chacun de nous a des phobies. Mais savons-nous pourquoi et d’où elles viennent ? Ce texte aborde la question de la peur chez l’enfant, en essayant de lui faire prendre conscience qu’elle est naturelle. Que ce soit pour l’adulte ou l’enfant, certaines peurs viennent souvent d’un simple événement passé et peuvent être vaincues.
L’exemple du toboggan démontre bien que nos peurs ne sont pas toujours fondées. En grandissant, le problème ne se pose plus de la même manière que par le passé. Pour tout un chacun, se rendre compte de tout cela peut contribuer à vaincre sa peur.
Ce texte sur la peur du toboggan et les questions qui le suivent peuvent aider les élèves à se souvenir d’une situation comparable. Les inviter à avoir ce type de réflexion va aussi dans le sens d’interrogations plus vastes sur l’origine de leurs propres croyances, qui entraînent chez eux des comportements spécifiques.

Moi, chat va, merci
Dans ce texte réside une idée sous-jacente : le danger de certaines nourritures. Non pas uniquement au sens du produit en lui-même, mais des effets pouvant être provoqués par le trop froid, le trop chaud, le trop vite, etc.
Le texte se veut humoristique par sa forme grâce au changement des voyelles induit par la façon dont on a mangé.
L’enfant est invité à se rendre compte de l’absurdité de manger d’une façon inapproprié en mettant en avant des animaux se retrouvant dans une situation incongrue.

drôle de guerre
Quand un enfant explique pourquoi il y a la guerre, on se rend vite compte que ça peut paraître très primaire ou très ridicule. Et bien voyons comment va se débrouiller Julien pour expliquer à ses camarades de classe, avec des mots d’enfants, comment la guerre a été créée. Un texte drôle et pertinent pour mettre en lumière l’idiotie de nos « drôles de guerres » face à des discriminations toutes plus loufoques les unes que les autres. La sagesse de l’ancien, dont l’expérience lui donne un certain recul sur la vie, est mise en avant. Il faut aussi séparer dispute anodine du quotidien et guerre d’état. La question du comportement et des solutions à mettre en avant est aussi abordé de façon plus subtile.
Le premier intérêt de ce texte réside par la mise en lumière du comportement des individus face à une situation insatisfaisante. Il n’y a pas de définition simple et unique des conflits, mais l’attente d’une réflexion pertinente pour les plus jeunes face à une situation.

Grain par grain
Nous parlons sans cesse de l’écologie. Mais quelle est la vision aujourd’hui d’un enfant sur ce sujet ? Ce texte présente deux hommes voulant être les meilleurs au détriment même de leurs principes et de leurs valeurs. La course aux meilleurs résultats a entraîné nos deux personnages à faire de mauvais choix. Si ce texte traite de l’utilisation de pesticide, il cherche surtout à signaler un comportement néfaste pour la nature et les hommes.
Comme une lettre à la poste
C’est l’histoire d’un facteur lassé par son travail routinier qui commence donc par un phrasé spécial, lié au caractère répétitif de la distribution des lettres. Mais dans toute chose, on peut trouver des petites surprises et des sources d’intérêt. Ici, le hasard (ou le destin) fait basculer la vie du facteur, et le récit devient une histoire d’amour. D’intrigue en intrigue, on découvre aussi un cheminement conduisant le héros à s’interroger sur lui-même et à faire ses propres choix. Il subit les événements de l’histoire, mais sait aussi tirer profit de ses rencontres, et prendre des décisions en accord avec ses convictions et ses envies, notamment pour sauver une vie et suivre son cœur.

L’arbre à câlins
C’est l’histoire d’une petite fille qui, contrariée par une dispute avec sa mère, accepte volontiers de partir à l’aventure. Elle rencontre des personnages qui semblent issus d’un monde imaginaire, qu’elle suit les uns après les autres. L’héroïne se retrouve donc entraînée dans une forêt mystérieuse, elle a peur, mais ne peut pas non plus faire demi-tour. Sur le fond de cette trame relativement classique — néanmoins originale dans ses détails — le texte soumet quelques interrogations au lecteur : faut-il se sauver quand on a un problème, suivre des individus inconnus, continuer quand on voit que l’on va se perdre ? Les personnages sont amicaux et permettent à l’héroïne de trouver des solutions. La conclusion est également source de sujets de discussions puisqu’elle renvoie à la famille (se rendre compte de la chance que l’on peut avoir d’être aimé, du bonheur d’être chez soi, etc.).

y’a quoi en dessous des fantômes ?
Les fantômes, les squelettes, les zombies… Les enfants savent-ils réellement à quoi cela correspond ? Ce texte souhaite pousser l’enfant à s’interroger de façon simpliste sur la consistance de l’un de ces personnages tiré du monde du fantastique. Une façon amusante de s’approprier un personnage en lui imaginant une origine. Chaque lecteur, comme, dans l’histoire, chaque personne interviewée par le narrateur, peut avoir une réponse différente, liée à ses croyances et son expérience. Dans la classe, cela peut faire autant de réponses différentes et amusantes, pour répondre à une question qui relève de l’inconscient collectif.
Imagine
Quand on raconte une histoire, tout le monde écoute la même. Notre imagination nous permet d’avoir chacun une vision différente sur les personnages, les lieux etc. Ce texte est une mise en abîme qui permet à celui qui écoute de se faire sa propre histoire selon ce qu’il préfère. Ce concept devient intéressant lorsque l’histoire est finie et que chacun donne sa version de ce qu’il a voulu retenir du texte.
Cet exercice de style peut permettre à chacun de se découvrir par ses choix mais aussi de ne pas rester figé sur une histoire classique. L’enfant devient alors inconsciemment acteur de son histoire.

Carnage et gribouillage, 10
Un gribouillage devient réel sous le coup de la colère d’un enfant, et sort de son contrôle. C’est moi le kidnappeur ! Un enfant kidnappe son chat et demande une rançon en bonbons à ses parents.

Le plus petit, 12
À chacun sa croissance. Dans une classe, il y a des grands et des petits, et chacun d’eux peut se montrer sous son meilleur jour. Que l’on joue au basket ou aux échasses…

C’est moi le kidnappeur, 14
Un enfant kidnappe son chat et demande une rançon en bonbons à ses parents.

Fillette toi-même !, 16
Des insultes ? On en dit ou on en reçoit. Mais se faire insulter de « fille », est-ce vraiment une insulte finalement ? Une dispute passionnante entre une fille et un garçon à la récréation, pour dénoncer les préjugés sur les filles et les garçons.

Une drôle de couleur, 18
Avoir un nouveau camarade de classe, c’est toujours un événement pour tout le monde. Mais celui-ci n’est pas de la même couleur. C’est l’heure de l’art plastique et avec un peu de peinture et de mélange farfelu on peut facilement oublier que l’on a tous une couleur différente !

Monsieur Pigeon, 20
Tous les jours il donne à manger aux pigeons, il dort dehors, il est tout le temps tout seul. Et puis c’est vrai qu’il sent un peu. Alors pourquoi sourit-il tout le temps ? L’histoire d’un homme qui a préféré vivre seul que mal accompagné.

Le loup qui mangeait n’importe quoi, 22
En cherchant de quoi manger, un loup découvre d’autres habitudes alimentaires (végétarien, végétalien…).

Le grand toboggan, 25
À l’école, tout le monde a peur de quelque chose. Pour le narrateur, c’est le grand toboggan. Mais le jour où il se voit contraint de l’essayer, tout se passe bien.

Moi, chat va, merci, 26
Des animaux vont à leur tour chez le médecin pour régler un problème. Quand il parle, chacun remplace certaines lettres par un autre son (P, R, S…).

Drôle de guerre, 28
Quand un enfant explique pourquoi il y a la guerre, on se rend vite compte que ça peut paraître très primaire ou très ridicule. Et bien, voyons comment va se débrouiller Julien pour expliquer à ses camarades de classe comment la guerre a été créée, avec des mots d’enfants. Un texte drôle et pertinent pour mettre en lumière l’idiotie de la guerre.

Grain par grain, 30
Un agriculteur, jaloux des cultures de son voisin, essaye un drôle d’engrais en quantités de plus en plus grandes jusqu’à ce que…

Comme une lettre à la poste, 33
Un facteur découvre une lettre qui semble lui être adressée. Il n’ose pas l’ouvrir, mais elle lui revient. Il doit faire des choix qui vont changer sa vie.

L’arbre à câlin, 38
Une jeune fille désobéit à sa mère et se retrouvant dans la nature, suit les conseils de divers individus rencontrés en chemin, se trouvant de plus en plus isolée, jusqu’à essayer de se réconforter avec ce grand arbre.

Y a quoi en dessous des fantômes ?, 42
Un enfant curieux interroge ses proches sur cette question qui le taraude.

Imagine, 44
C’est une histoire dont le narrateur ne se rappelle plus très bien : à chaque étape, il propose plusieurs solutions.

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