Affichage du code alphabétique. Conseils de structuration et d’optimisation CP-CE1

30,33 €
Quantité

Format 21 x 29,7 cm,
44 pages + 22 pages d’étiquettes et de visuels couleurs affichables.

Écrit par Josette Aldeguer-Trotel
Date de parution : 2013

ISBN : 978-2-84-926-554-3

Une synthèse théorique à la fois explicite et concrète qui analyse les objectifs de l’affichage du code alphabétique en classe de CP et de CE1 pour l’optimiser. En effet, trop d’affichages et d’informations peut entraîner des confusions pour les élèves.

L’auteur a une longue expérience professionnelle et une fine connaissance théorique du sujet. Ses conseils s’inscrivent dans une approche intégrative de la langue qui articule code, encodage et décodage, lecture et écriture. Un chapitre entier propose, exemples à l’appui, une démarche de co-construction des étiquettes « sons » et des apprentissages de la langue avec les élèves.

Les recommandations très argumentées sont accompagnées d’exemples visuels explicites.

Les textes officiels actuels relatifs à l’apprentissage de la lecture au CP accordent une priorité au déchiffrage. Celle-ci se fonde sur les neurosciences cognitives qui ont clos, en faveur de la méthode syllabique par rapport à la méthode globale, le débat sur les modalités d’identification des mots par l’apprenti lecteur : elles relèvent toujours du déchiffrage, lequel passe par la maîtrise du code alphabétique articulée avec celle de l’encodage et du décodage des mots. La maîtrise du code et de la syllabe prend ainsi aujourd’hui une place prioritaire et prépondérante dans l’apprentis- sage de la lecture. À cet effet, quoique passé sous silence dans les textes officiels successifs, et peu, voire pas traité en formation, l’affichage du code, complémentaire du manuel ou de tout autre support de lecture, est adopté par tous les enseignants de CP, voire de CE1, en tant que mémoire à disposition permanente des enfants, donc support pour la différenciation. Sa fonctionnalité est cependant estimée bien en deçà du potentiel qu’il peut offrir en matière de différenciation et d’implication des enfants dans une démarche d’appropriation du fonctionnement de l’écriture et de la langue, à l’oral comme à l’écrit. Son élaboration et sa gestion ne peuvent donc consister dans une simple accumulation d’éléments à mémoriser, séquentiellement introduits à partir d’une multiplication d’exercices à dominante phonologique, analyse phonologique et déchiffrage de syllabes et de mots.

Les manuels et les sites Internet multiplient des propositions de fiches destinées à l’affichage du code. Chacune y révèle un souci d’exhaustivité qui conduit à la juxtaposition de multiples aspects de l’entrée dans l’écriture : graphèmes sous les quatre écritures, majuscules et minuscules scriptes et cursives, mot écrit avec et/ou sans lignage Seyès, multiplication des représentations visuelles du phonème, mot de référence, écriture phonétique, gestes de la méthode S. Borel-Maisonny, les alphas, symbolisations de je vois/j’entends… Or l’inflation d’informations peut entraîner une confusion par rapport aux représentations de la lecture et de son apprentissage, voire par rapport aux processus de base en œuvre dans le déchiffrage.

L’affichage du code proposé dans cet ouvrage s’inscrit dans une approche intégrative de la langue2 qui articule code, encodage et décodage, lecture et écriture de phrases et de textes, interactions verbales avec mise en œuvre d’opérations intellectuelles et d’actes de parole divers, c’est-à-dire de multiples entrées dans une démarche de co-construction des apprentissages dans ces domaines.

En tant que tel, ce référent mérite une approche réflexive à la fois théorique et pratique qui en permette l’optimisation aux niveaux didactique et pédagogique. Dans cette perspective, cet ouvrage s’articule autour de quatre axes qui interfèrent et permettent d’éclairer les choix effectués tant au niveau de la forme et du contenu de l’affichage proposé que de ses modalités de conception et de gestion :

- une réflexion sur les modalités de son optimisation en tant que support pour la mémorisation, l’accès à la syllabe et la différenciation didactique et pédagogique, dont les paramètres à prendre en compte pour sa conception : cadre spatiotemporel dans lequel il peut s’inscrire, structure de la syllabe simple, structure et contenu du code alphabétique… ;

- une analyse critique des représentations visuelles habituelles du code, de la nature (mot de référence, écriture phonétique, gestes de S. Borel-Maisonny, les alphas de La planète des Alphas, pour ce qui concerne le phonème) et de la multiplicité des informations qu’elles véhiculent ;

- une proposition d’affichage adapté à toutes les méthodes de lecture3, sobre, structuré, rigoureux, qui relève de deux niveaux de traitement sur deux types de supports : les étiquettes-sons visualisent les correspondances entre les graphèmes et les phonèmes, les affiches-sons structurent ces étiquettes en faisant émerger la syllabe de type consonne/voyelle en ce qui concerne les deux affiches principales mais aussi les analogies entre éléments du code ;

- des éléments relatifs à la démarche qui contribue elle-même à l’optimisation visée. La structuration est impulsée par l’enseignant et relayée par les enfants. Elle passe par la mise en œuvre de multiples opérations mentales et de fructueuses interactions verbales qui constituent à la fois des modalités d’appropriation du code et des objectifs d’apprentissage en soi et rendent les enfants acteurs de leurs apprentissages dans une démarche de co-construction des savoirs…

Ce document présente, au chapitre 3, des exemples d’échanges entre enseignants et enfants. Ceux-ci illustrent et clarifient les caractéristiques du code et du principe alphabétique, les concepts associés, les choix didactiques et pédagogiques effectués. Ils rendent compte de la richesse, aux niveaux intellectuels, linguistique, langagier… des apports des enfants et de leurs interactions.

Introduction 05

1. Étiquettes-sons  06

1.1. Format et contenu 06

1.2. Visualisation du graphème 06

1.2.1. Notion de graphème 07

1.2.2. Typographie 07

1.2.3. Visualisation des règles positionnelles 07

1.2.4. Visualisation des règles contextuelles 08

1.3. Visualisation du phonème 09

1.3.1. Mot de référence 09

1.3.1.1. Caractéristiques 09

1.3.1.2. Au niveau didactique 09

1.3.1.3. Intégration dans l’affichage principal 10

1.3.2. Écriture phonétique 10

1.3.2.1. Caractéristiques 10

1.3.2.2. Au niveau didactique 11

1.3.2.3. Intégration dans l’affichage principal 12

1.3.3. Gestes de la méthode Borel-Maisonny 13

1.3.3.1. Caractéristiques 13

1.3.3.2. Au niveau didactique 13

1.3.3.3. Intégration dans l’affichage principal 13

1.3.4. Alphas de La planète des Alphas 14

1.3.4.1. Caractéristiques 14

1.3.4.2. Au niveau didactique 14

1.3.4.3. Intégration dans l’affichage principal 15

2. Affiches-sons  16

2.1. Affiches principales 16

2.1.1. Visualisation de la syllabe de structure CV (consonne-voyelle) 16

2.1.2. Visualisation des équivalences phonémiques 17

2.1.3. Visualisation de règles contextuelles 17

2.1.3.1. Règle relative à l’écriture de voyelles nasales,[ã], an /am, [õ], on /om… 17

                         

2.1.3.2. Règles relatives à la valeur phonémique des graphèmes 18

2.1.4. Affiche du [s], -ss- 18

2.1.5. Affiche des [e], é…, et des [ɛ], è… 19

2.1.6. Affichage sélectif 20

2.2. Affiches complémentaires indépendantes 21

2.2.1. Affiche des [ɛl], -elle, el, 21

2.2.2. Affiche des [ij], -ille, [aj], -aille, -ail 22

2.2.3. Affiche des [ɛj], -ay-, [waj], -oy-, [ɥij], -uy- 23

3. Modalités de conception et de gestion 24

3.1. Démarche de co-construction 24

3.2. Étiquettes 25

3.2.1. Recherche du type d’écriture 25

3.2.2. Choix du mot de référence 25

3.2.3. Découverte et visualisation des règles positionnelles 27

3.2.4. Découverte et visualisation des règles contextuelles  27

3.2.4.1. Transcription des voyelles nasales, am /an… 27

3.2.4.2. Valeur phonémique de graphèmes 28

3.3. Affiches principales 30

3.3.1. Visualisation de la syllabe de structure CV 30

3.3.2. Visualisation des équivalences phonémiques 31

3.3.3. Affiche du [s], -ss- 31

3.3.4. Affiche des [e], é… et des [ɛ], è… 32

3.3.5. Visualisations complémentaires du mot de référence 32

3.4. Affiches complémentaires indépendantes 33

3.4.1. Affiche des [ɛl], -elle, el, [ɛs], -esse, es… 33

3.4.1.1. Cas particuliers, -ell-, -ess-, -err- 33

3.4.2. Affiche des [ij], -ille, [aj], aille, -ail, [uj], -ouille, -ouil 34

3.4.2.1. Cas particuliers 34

3.4.3. Affiche des [ɛj], -ay-, [waj], -oy-, [ɥij] -uy- 36

4. Traces individuelles  37

4.1. Traces des affiches principales 37

4.1.1. Structuration initiale 37

4.1.2. Structuration intermédiaire 38

4.1.3. Structuration finale 40

4.2. Traces des affiches complémentaires indépendantes 41

Conclusion 42

Bibliographie 42

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