Lectures pratiques (6e édition)
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Lectures pratiques au cycle 3 (Édition en couleur)

51,50 €
Quantité

Nouvelle édition (6e) février 2021 revue et en couleur
Format 21 x 29,7 cm,
122 pages.
Fichier photocopiable et détachable. Photocopies autorisées dans le cadre de la classe.
Écrit par Georges Boulestreau.
Date de parution : 2004, mise à jour 2021

9782849265017

70 fiches de travail pour apprendre à lire toutes sortes de textes

Version mise à jour et en couleur :

L’ouvrage est édité depuis 1998. Il a déjà été vendu à plus de 10 000 exemplaires (soit environ un million d’utilisateurs). Dans cette 6e édition, tous les documents sont en couleur et mis à jour selon les visuels et packaging de notre époque.Comment apprendre à lire, au quotidien, des textes qui ne sont ni des romans, ni des histoires : horaires, listes, programmes, étiquettes, catalogues, tarifs, annonces, graphiques...

Le principe de l’ouvrage : 

Apprendre à lire tous les textes que l’on rencontre au quotidien : publicités, emballages, tickets, pièces d’identité, panneaux d’affichage…

-> Comment développer sa curiosité ? Découvrir une lecture utilitaire, privilégier la compréhension de textes parfois très courts, mais inhabituels.

Chacune de ces lectures aide l'élève à mieux comprendre le monde qui l'entoure, à mieux utiliser les documents qu'il feuillette chaque jour sans vraiment les déchiffrer.

Chaque fiche comporte une reproduction et un questionnaire qui oblige l'élève à approfondir sa lecture, à découvrir le sens caché de certains mots, à lire entre des lignes parfois toutes petites.

Des repères pédagogiques détaillent l'utilisation de chaque fiche, donnent des explications, suggèrent des prolongements ou des travaux avec des documents similaires.

Découvrez aussi les autres fichiers de lectures ou d'expression écrite pour le cycle 3.

Préface

Une observation attentive des situations de lecture rencontrées au quotidien montre que l'essentiel concerne des titres, publicités, annonces, étiquettes ou panneaux d'affichage. Il nous a semblé donc intéressant que les enfants du cycle III, qui ont terminé l'apprentissage de la lecture, puissent s'entraîner sur d'autres textes que des romans, contes ou nouvelles. Ces lectures sont d'autre part utiles car elles permettent de replacer des apprentissages fondamentaux dans la vie quotidienne ou citoyenne des enfants : la lecture approfondie d'une carte d'identité, d'un relevé de banque ou d'une facture sera autant un exercice de lecture que d'histoire, d'instruction civique ou de mathématique.

Cet ouvrage essaie de répondre à ce souhait en proposant un large choix de documents rencontrés dans la vie quotidienne et dont la lecture est parfois difficile, incomplète ou inintéressante, bien que souvent indispensable. Devant la difficulté à trouver le texte idéal, à le préparer ou l'adapter au niveau de la classe, ce fichier photocopiable apportera aux enseignants, nous l'espérons, un gain de temps très appréciable.

Le choix des écrits n'est bien sûr pas exhaustif. Certaines fiches proposent des documents très couramment rencontrés : horaires, annuaires, emballages... D'autres sont moins habituels mais très utiles pour affiner sa lecture : plans, billets de banque, passeports, jaquettes de CD... Dans la 5e édition ont été ajoutées un certain nombre d'étiquettes alimentaires qui pourront être aussi le point de départ de fructeuses recherches ou de discussions sur le « métier » de consommateur. Chaque fois, il sera présenté un document accompagné d'un questionnaire qui oblige l'enfant à approfondir sa lecture. La correction permettra de vérifier sa justesse, mais elle n'est pas une fin en soi. Il faut garder à l'esprit que c'est la lecture elle-même qui est importante, et non l'écriture des réponses.

Bien entendu, on peut travailler avec d'autres documents plus actuels ou plus réels. La plupart de ceux qui sont proposés sont fictifs mais reprennent les conventions en vigueur dans le genre (étiquettes, sommaires, publicités, petites annonces). L'avant-propos développe quelques pistes de travail propres à chacune des fiches ou propose des prolongements pédagogiques. Le fait de disposer d'un document photocopiable permet le travail collectif ou individualisé en atelier.

Nous espérons que ce fichier vous aidera dans votre travail quotidien. Si certains documents vous semblent inadaptés, ou si vous souhaitez voir développées d'autres pistes de travail, n'hésitez pas à nous en faire part (courrier, fax ou email), nous pourrons en tenir compte dans les éditions suivantes.


Notes pédagogiques

1. Corn flakes
Ce type de lecture peut être répété à l’infini, et peut être poursuivi à la maison avec profit… Les difficultés de lecture viennent de ce que de multiples informations sont données sous des formes très différentes : gros ou (très) petits caractères. Leur hiérarchisation n’est pas toujours évidente. Il faut tout lire, y compris ce qui n’est pas attrayant. La composition des aliments est toujours donnée par ordre respectif d’importance. La date limite de consommation n’est pas toujours visible, en tout cas rarement placée au même endroit que l’étiquette principale. Le e placé après le poids signifie que le produit répond à des normes européennes.  Le problème de l’ajout des vitamines est rencontré de plus en plus fréquemment : ce qui devrait être un souci diététique n’est qu’un argument publicitaire de plus qui utilise notre attirance pour les arguments (pseudo) scientifiques. Toute nourriture saine et variée comprend la totalité des vitamines nécessaires pour l’organisme.

2. Conserve de poisson
Quelques remarques sur les logos concernant le recyclage ou l’environnement : ils sont de plus en plus nombreux et il est bien difficile de s’y retrouver ! Il semble important, au cycle 3, que les enfants connaissent déjà le logo  qui indique seulement que l’entreprise a payé une taxe de recyclage ! et non que le produit est recyclable ou recyclé… Seul le logo  montre que le produit est recyclable et son jumeau  montre qu’il est recyclé (le pourcentage de la part recyclée est indiqué).

3. Biscuit aux noisettes
Plusieurs remarques possibles : le poids net (sans l’emballage !), le e qui suit le poids (norme européenne), le logo  (voir note ci-dessus).

4. Limonade  Le dessin du dessous de la canette est intéressant car ce type de renseignement est généralisé. La date de fabrication est indiquée par une lettre et un nombre, la date limite de consommation est en clair. On trouve en plus l’heure (!) de fabrication. Chaque étiquette, en plus de la marque, contient toujours les noms « officiels », en clair, du produit : pétales de maïs, biscuits sablés, boisson gazéifiée…

5. Barquette de viande
Ce type d’emballage est très fréquent et correspond à des aliments périssables. Il faut apprendre à lire vite les points importants : date limite de consommation, prix, prix au kilo, dénomination, etc.

6. Friandise au chocolat
Les « barres chocolatées » envahissent nos cours de récréation et cette lecture attentive est très instructive : sucres et matières grasses dominent ! Ils peuvent être avantageusement remplacés par des sucres « lents » (biscuits par exemple) ou des fruits.

7. Yaourt nature sucré
Un yaourt sucré apporte pratiquement la moitié des sucres « simples » nécessaires pour toute la journée ! Les calories (mesurées en kcal, soit des kilocalories) représentent l’énergie disponible dans le produit. Un enfant du cycle III a besoin d’environ 1 800 à 2 000 kcal par jour (variable en fonction de l’activité physique).

8. Barquette de poulet
Dans ces emballages de produits frais (à comparer avec la barquette de la fiche 5), les informations sont très nombreuses, et celles qui sont utiles sont noyées au milieu de la publicité… La difficulté est de bien repérer celles qui sont importantes.

9. Éclairs au caramel
Les pâtisseries pré-emballées sont de plus en plus fréquentes. La composition est très complexe (pâte, crème, glaçage…), mais instructive. Toujours bien repérer la date limite de consommation, et, par calcul, la durée totale sous emballage.

10. Barquette de poires
On trouve de plus en plus des fruits ou des légumes pré-emballés, bien pratiques à mettre rapidement dans le caddie… mais très consommateurs d’emballages souvent en plastique. Leur prix est pratiquement toujours supérieur à ceux vendus en vrac (mais qu’il faut mettre soi-même dans des sacs plastiques…).

11. Paquet de bonbons
Les bonbons, c’est du sucre ! Peu importe la forme, la couleur et la consistance ! Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour présenter leur produit sous leur meilleur jour : fournisseur officiel des JO, « respect de la nature » à commenter avec les élèves !

12. Tablette de chocolat
Beaucoup de textes en petits caractères à déchiffrer. Une note sur les « traces de gluten, fruits à coques » destinées aux personnes allergiques, notamment aux arachides. 

13. Paquet de chewing-gums Beaucoup d’informations dispersées et peu lisibles. La consommation est compliquée à lire : lettres majuscules serrées et étroitisées ! Il est utile de noter l’argument « sans sucre » qui sous-entend que le chewing-gum est bon pour les dents !

14. Matière grasse à tartiner
Les informations se trouvent SOUS le pot ! Quelques remarques : les mots « light », « extra-léger » qui sous-entendent « moins de matière grasse ». La « teneur garantie » veut dire que l’on a ajouté des vitamines, par ailleurs présentes naturellement dans le (vrai) beurre. L’eau est le premier composant, les « matières grasses de lait » (la crème ?), le second.

15. Boisson gazeuse
Les imitations d’un produit mondialement connu sont maintenant légion ! La lecture de l’étiquette est relativement facile. On pourra noter la présence de sucre (4 morceaux dans un grand verre !) et surtout de caféine : un grand verre de cola contient autant de caféine qu’une tasse de café ! Il sera utile d’examiner les étiquettes présentes dans ce rayon du super-marché, ainsi que celles des nouvelles boissons « énergisantes » maintenant sur le marché français…

16. Billet de train
Le billet de train est de plus en plus souvent acheté sous forme d’e-billet, imprimable ou téléchargeable. Les informations sont plus claires que sur le billet de train classique : gares de départ et d’arrivée, date et heure, numéros de voiture et de place dans le train. On peut, dans le même ordre d’idée, examiner des billets d’avion… Le billet comprend un QR code.

17. Chèque bancaire
Le chèque montré est fictif, mais tous les renseignements habituels y sont portés. On pourra d’ailleurs s’essayer à retrouver sur des chèques provenant de banques différentes les mêmes informations. On pourra expliquer aux enfants le fonctionnement des chèques, la transmission de banque à banque par l’intermédiaire des chambres de compensation, la différence entre la date d’émission du chèque, la date d’opération à la banque et la date finale de valeur.

18. Relevé de compte bancaire
La présentation des relevés varie beaucoup d’une banque à l’autre. On peut, comme pour le chéquier, demander aux enfants de retrouver les mêmes informations sur d’autres relevés provenant d’autres banques. L’écriture, en « tout majuscule », employée la plupart du temps, ne facilite pas la lecture. On peut auparavant expliquer aux enfants le fonctionnement d’un compte bancaire, la différence entre la date d’opération et la date de valeur, le fonctionnement des virements bancaires.  La lecture du relevé ne pose pas de problème particulier, sauf sur certaines opérations, résumées par une suite de chiffres incompréhensibles. Le vocabulaire minimum doit être expliqué : solde, débit, crédit, titulaire, libellé.

19. Bulletin d’abonnement
Les bulletins d’abonnement sont très différents les uns des autres, mais tout comme précédemment, on peut rechercher de l’un à l’autre les données communes. Comme pour l’étiquetage alimentaire, il faut lire toutes les lignes, même les plus petites. Il faut souvent prendre sa calculette pour vérifier les avantages de telle ou telle formule. On pourra expliquer ce qu’est la France Métropolitaine, ainsi que le principe du paiement par carte à distance (le vendeur dispose d’un appareil lui permettant de vérifier chez lui la validité de la carte).

20. Horaires de train
Les horaires sont assez compliqués à lire. Les renseignements fournis le sont souvent en style télégraphique, les renvois sont nombreux et les chiffres tout petits… Il faut expliquer certaines conventions : les traits pointillés indiquent le parcours du train, les chiffres renvoient aux notes (dans ces notes, les « points », les « deux points » ont une signification bien précise). Une lecture très précise est indispensable : circule, ne circule pas, sauf, et, le ou les… On pourra facilement se procurer d’autres horaires de train ou de bus et confirmer les acquis de ce travail initial. Les horaires d’avion sont assez compliqués et touffus, les meilleurs élèves pourront s’y essayer…

21. Horaires de tramway
Ces horaires pourraient être ceux d’un bus ou d’un métro… La difficulté vient de la « compacité », de la séparation en 3 blocs horizontaux (qui devraient se suivre de gauche à droite), de l’écriture des heures (214 pour 2 h 14) et de l’absence de certains horaires (entre 8 h et 18 h 30).

22. Programmes de cinéma
Ce type de lecture est assez courant et il faut lire les toutes petites lignes si l’on veut être sûr d’arriver à l’heure… La lecture des tarifs pose quelques difficultés car on trouve des indications complémentaires à des endroits différents de l’affiche (tarifs réduits ou tarifs spéciaux pour certains films).

23. Horaires des marées
Ce tableau de nombres est assez complexe et il faut d’abord bien présenter les libellés de chaque colonne : pleine ou basse mer, matin ou soir, heure, hauteur en mètres et coefficient. Les coefficients ne sont donnés que deux fois par jour pour les deux marées hautes de la journée. On considère qu’ils sont les mêmes (ou à peu près) pour les basses mers. Il faut bien expliquer que les cases vides ne signifient pas que ce jour-là, il manque une marée… mais simplement qu’elle a lieu juste avant ou juste après minuit.

24. Programmes TV
Ces programmes sont partiels (entre 13 heures et 19 heures) et sont extraits de la revue Télérama. Les questions obligent à lire les horaires de plusieurs façons, par heure, par type d’émission ou par chaîne. Les informations sont parfois difficiles à extraire car les lignes sont petites, le contenu des émissions est peu détaillé et mélange le type, les auteurs, les invités ou le résumé. Il est intéressant, au moins une fois, de lire toutes les petites lignes d’un tel programme. On peut suggérer un prolongement en demandant aux enfants de lire intégralement (et de ramener éventuellement à l’école) les programmes pour un jour donné, chacun sur sa revue préférée… et de comparer.

25. Programmes radio
La lecture de ce type de programme est beaucoup moins fréquente que la précédente, mais ce type de texte est intéressant à déchiffrer. Toutes les données s’enchaînent, simplement séparées par des points. Les heures rythment cette lecture et permettent de retrouver le renseignement cherché. C’est le type même de lecture continue sans phrase, sans verbe et sans sujet… La lecture « en diagonale » est ici reine, et permet de retrouver rapidement un mot (une heure donnée, un auteur ou un titre d’émission).

26. Jaquette de CD
Sur ce support, un certain nombre d’informations sont dispersées en gros ou petits caractères. Si elles n’ont pas toutes une importance fondamentale, il est intéressant, au moins une fois, d’aller voir « dans les coins » et de tout lire. On pourra, à cette occasion, découvrir que la fabrication d’un disque, de l’écriture de la chanson jusqu’à l’achat chez un disquaire, est le fait d’un très grand nombre de personnes aux métiers très variés. Il faut expliquer un certain nombre de mots-clés : auteur (écriture de la chanson), interprète (le chanteur), compositeur (écriture de la musique), réalisateur (technicien de l’enregistrement), graphiste (qui réalise les dessins, textes et couleurs de la pochette), producteur (qui met en œuvre et avance l’argent nécessaire), éditeur (qui édite et fait la promotion des chansons), fabricant (qui presse les disques et fabrique les pochettes), distributeur (qui distribue les disques chez les revendeurs, disquaires, ou grandes surfaces), revendeur (celui chez qui on achète). Les rôles ne sont pas toujours aussi clairement définis, mais on trouve toujours sur la pochette une bonne part de ces renseignements. 

27. Jaquette de DVD
Les infos importantes sont parfois difficiles à repérer, tant les présentations varient d’un DVD à l’autre… Quelques indications « techniques » seront nécessaires : les zones, le format, le son…

28. Recettes de cuisine
La lecture des recettes ne pose pas, en général, de problème particulier. Il est utile de prendre les ingrédients et de les surligner sur le texte de la recette chaque fois qu’ils apparaissent. On peut aussi demander de résumer la recette en une ou deux phrases pour vérifier qu’elle est bien comprise.

29. Dépliant touristique
Les textes de ce dépliant touristique ne comportent pas de phrases entières, mais simplement des énumérations longues et parfois fastidieuses, en tout petits caractères, séparées par des tirets, des points ou des virgules… Le nombre élevé de noms propres augmente encore la difficulté de lecture. Pour aider, on peut effectuer une lecture complète du texte entier à haute voix, au moins pour faire entendre une fois chaque nom propre.

30. Catalogue de VPC
La vente par correspondance est répandue, les catalogues très nombreux, très touffus et abondamment illustrés. Il a donc semblé intéressant de détailler complètement une page type. Les difficultés viennent des tailles, références et prix, de la description complète du produit et la correspondance entre celui-ci et la photo. Les informations sont placées sur « plusieurs niveaux » (taille du caractère, couleur, emplacement sur la page) et il faut sauter de l’un à l’autre pour tout comprendre : les bandeaux, en haut et en bas de page, sont parfois très utiles (mode de paiement), parfois peu pertinents (Opération prix…). Les informations essentielles sont en fait les plus petites…

31. Carte d’identité
Il y a peu de choses à lire sur une carte d’identité, mais de nombreux signes sont pertinents et il est utile, au moins une fois, de tout détailler. Les fiches suivantes (permis, passeport, carte bancaire) répondent au même souci. On pourra avec profit refaire le même travail sur les cartes personnelles des élèves (quand ils en ont).

32. Passeport
Comme la carte d’identité, peu de texte, mais des langues européennes présentes à chaque page.

33. Permis de conduire
La principale difficulté, c’est la lecture des catégories de véhicules pour lesquelles le permis est valide.

34. Carte bancaire
Ce moyen de paiement est très utilisé et il est bon, au moins une fois, de l’examiner sous toutes les coutures. On peut faire remarquer que le code de 4 chiffres, nécessaire pour utiliser la carte, n’est pas imprimé, mais enregistré, entre autres, dans la puce électronique et la piste magnétique du verso.

35. Sommaire d’une revue
La lecture d’un sommaire hiérarchisé est intéressante. Celui-ci est un peu plus compliqué car les « chapitres » ne sont pas numérotés et les numéros de pages sont parfois difficiles à repérer. Encore des phrases sans verbe, sans ponctuation, et beaucoup de noms propres…

36. Ours d’un journal
L’ours est parfois situé dans un tout petit coin du journal ou de la revue mais il contient des renseignements importants. La principale difficulté, c’est l’accumulation de noms propres, qu’il faut déchiffrer. Un des intérêts de cette lecture, c’est de découvrir le nombre de personnes qui travaillent à la rédaction d’une revue, de comprendre un peu mieux les différentes étapes de sa fabrication. Les enfants pourront ensuite, à la maison, essayer de dénicher d’autres « ours » et de les ramener à l’école pour les comparer.

37. Tarifs postaux
Encore des tableaux de chiffres à lire, mais attention, les renseignements placés avant ou après ces tableaux sont indispensables à leur bonne utilisation. Les termes écopli, colissimo, prioritaire sont importants !

38. Annuaire téléphonique
La difficulté vient de la taille des caractères, des alignements entre noms et numéros, des répétitions, signalées par des guillemets. Les abréviations sont aussi nombreuses et demandent à être vérifiées.

39. Annuaire professionnel
La difficulté de la lecture tient dans la hiérarchisation des informations : rubrique, sous-rubrique, adresses, horaires… Le classement est parfois alphabétique (nom des services), parfois par noms de communes (rubrique Bibliothèque). Certains encarts ne proposent que des renvois à un site internet (Médiathèque Youenn Gwernig)…

40. Bibliothèque
La lecture des horaires d’ouverture d’une bibliothèque pourrait être remplacée par ceux d’une mairie, d’une école de musique… La difficulté est de bien comprendre les différentes périodes notées : vacances, du… tant au… tant, le mercredi des vacances, etc.

41. Espace de loisirs
Comme la fiche précédente, les horaires, mais aussi les tarifs sont difficiles à comprendre !

42. Invitation à une exposition
Pas de difficultés particulières : un peu de vocabulaire (vernissage, conservatrice).

43. Présentation d’un spectacle
Pas de difficultés particulières. Quelques remarques sur les nombreux corps de métier qui participent à ce petit spectacle (1 seule comédienne, mais 5 personnes au travail).

44. Parcours en métro
Cette notice délivrée sur internet pourrait être celle d’un parcours en voiture ou à pied dans n’importe quelle ville… Le tableau est un peu compliqué à appréhender : les dessins de la colonne de gauche peuvent aider… Les temps sont calculés par une machine et ne correspondent pas toujours à la réalité ! Les « émissions de CO2 » sont là pour prouver que les transports en commun économisent l’énergie et réduisent la pollution.

45. Détail des communications téléphoniques
Le libellé des colonnes est séparé des chiffres : il faut bien montrer aux enfants la signification de chacune des colonnes (date, heure, numéro…). Les sommes en euros sont données avec 1 ou 2 chiffres après la virgule, ce qui est inhabituel. Les temps sont donnés en notation « informatique ». Il faut comprendre que 1:50 signifie 1 minute et 50 secondes ou 1 mn 50 s.

46. Facture de téléphone
C’est une facture assez compliquée. Il faut d’abord situer les différentes « zones » : adresses et renseignements, facture elle-même, titre de paiement. Les caractères utilisés sont tous très différents et il est difficile de se repérer. Il sera utile de faire comprendre les différents paiements : abonnement et consommation. On pourra aussi expliquer ce qu’est la TVA (voir fiche élève 54 et note ci-dessous). Le titre de paiement demande quelques explications sur les moyens de paiement : en espèces (à l’agence), par chèque, par TIP (prélèvement sur le compte bancaire). Note : le consommateur paie, dans tous ses achats, une taxe, la TVA, qui est perçue par le commerçant. Le commerçant reverse à l’état, chaque mois, toutes les taxes qu’il a perçues. Le prix réel, pour le commerçant, est donc le montant hors taxe, puisque c’est la somme qui lui reste après versement de la taxe à l’état. Cette Taxe à la Valeur Ajoutée varie suivant les produits achetés : 19,6 % sur tous les services et marchandises courantes, 5,5 % sur les livres et l’alimentation, entre autres. En contrepartie, chaque fois que le commerçant ou l’entreprise achètent des marchandises, ils paient la TVA à leurs fournisseurs, mais ils ont le droit de déduire cette TVA payée des sommes qu’ils doivent à l’état. On dit qu’ils récupèrent la TVA.

47. Bulletin météo
Cette fois-ci, les textes sont des phrases normales (ou presque). La carte ne doit pas poser beaucoup de problème de lecture. Seule, la notation des températures n’est pas habituelle (minimum/maximum).

48. Timbres
Peu de textes à lire, cette fois-ci, pour cette fiche qui est une découverte des « mots cachés » sur les timbres.

49. Billets de banque
Comme pour les timbres, quelques lectures un peu étranges, d’autant plus qu’il est difficile de demander à chaque enfant d’apporter un billet de 20 E en classe… Dans les corrections se trouvent quelques renseignements supplémentaires sur les caractéristiques cachées des billets, notamment tout ce qui concerne leurs protections contre la contrefaçon.

50. Graphiques
La lecture des graphiques concerne autant le français que les mathématiques ou la géographie. Mais on retrouve, d’un graphique à l’autre, un codage qui permet de les déchiffrer plus facilement : légendes, unités, axes… Les trois graphiques proposés ne devraient pas poser de problèmes particuliers, moyennant quelques explications avant le travail de recherche : on peut déduire la température ou la population en prenant une règle et en alignant un chiffre avec un autre.

51. Graphiques
Ces trois graphiques sont plus compliqués. Sur le premier (camemberts), on ne peut qu’apprécier, approximativement, les grandeurs utilisées. Sur le deuxième (vents dominants), les intensités de couleur sont pertinentes : en clair, les vents faibles, en foncé, les vents forts. Les directions ne sont pas, évidemment, précises, et la formulation est plus complexe : vents de nord-ouest, ouest, sud-ouest, etc. Le troisième graphique est le plus complexe, mais il fournit des renseignements très intéressants. Il permet de visualiser d’un coup d’œil la longueur de la nuit polaire, par exemple. La largeur de la bande bleue, entre nuit et jour, est pertinente : l’aube ou le crépuscule sont plus longs près des pôles que de l’équateur. La latitude, en degrés, peut être expliquée avec une mappemonde.

52. Calendrier
La lecture du calendrier est celle d’un tableau à 12 colonnes. On y a ajouté les phases de la lune, le numéro de la semaine, les saisons et une éclipse.

53. Publicité
Ce type de publicité est extrêmement répandu et il est bon de l’aborder au moins une fois pour apprendre à la lire intégralement. Il est très facile, après une lecture attentive, de démonter une offre soi-disant « exceptionnelle ». Les questions de-vraient aider les élèves à approfondir leur lecture et à se poser les questions importantes. On pourra, avec profit, demander aux enfants de rapporter d’autres publicités de ce type.

54. Facture
Dans cette facture assez classique, les difficultés viendront des nombreux chiffres, sommes toutes différentes, des abréviations employées pour les produits vendus et libellés : HT, TVA, net HT, etc. Quelques explications seront bienvenues avant lecture (voir fiche 46). Il peut être utile de montrer les différentes « zones » de la facture : adresse fournisseur, adresse acheteur, références, liste des achats, sous-totaux et totaux.

55. Plan de ville
La lecture d’un plan relève aussi bien de la géographie que de la géométrie. Il faut apprendre aussi à décrypter la liste alphabétique, à rechercher le mot principal (Jardins) et nom le déterminant (rue des).

56. Feuille de soins
S’il n’est pas indispensable qu’un élève de cycle III sache remplir une feuille de maladie, il est intéressant qu’au moins une fois, il en explore le contenu : exercice de lecture, d’instruction civique ou d’histoire. On en profitera pour expliquer rapidement le système de Sécurité Sociale et du remboursement partiel des soins médicaux. Quelques mots importants à expliquer : assuré, patient, entre autres.

57. Partition d’orchestre
Encore une lecture qui n’est pas indispensable mais qu’il est intéressant de voir au moins une fois. La complexité n’est qu’apparente, au moins pour un premier niveau de lecture. Il faut reconnaître les portées (une par instrument), les mesures (qui rythment le temps, chaque mesure de cette page dure 4 secondes), les clés (notes graves en clé de fa ?, plus aiguës en clé de sol &, médianes en clé d’ut B   ). En traçant une ligne verticale, on trouve toutes les notes jouées en même temps par l’orchestre. C’est cette partition dont dispose le chef d’orchestre quand il dirige son ensemble de musiciens.

58. Petites annonces
Beaucoup de petites annonces sont maintenant rédigées en clair, ce qui facilite leur lecture, mais l’exercice du déchiffrement est intéressant et formateur. Certains mots seront difficiles à reconstituer (viabil., px à déb., pn. nfs…). Les élèves pourront, avec profit, se lancer dans la lecture des petites annonces du quotidien favori de leurs parents…

59. Tableaux
Le choix de ces deux tableaux est arbitraire. Les situations rencontrées dans la vie quotidienne sont tellement variées qu’un seul ouvrage suffirait à peine à traiter de ce sujet, déjà abordé ici dans d’autres fiches (marées, calendrier, horaires, facture…). Dans le premier, il faut bien identifier les trois types de colonne : L pour lever du soleil, C pour coucher du soleil, D pour durée du jour. On pourra montrer, avec l’illustration du troisième graphique de la fiche 51, que plus on va vers le nord, plus les jours allongent (en été) ou raccourcissent (en hiver). Près de l’équateur, les variations sont très faibles. Le deuxième tableau demande quelques explications préalables sur le crédit. Il montre que l’allongement de la durée de remboursement, si elle diminue le montant des mensualités, augmente très sensiblement le coût du crédit.

60. Levers et couchers de soleil
La principale difficulté de ce tableau vient de la petite taille des caractères. Aucune ligne horizontale ne vient faciliter le repérage. Il faut s’assurer que la signification des lettres L, C et D est bien comprise. La colonne D représente la durée du jour, celle de la nuit s’en déduit facilement… On peut expliquer rapidement que la terre tourne d’est en ouest et donc que le jour se lève d’abord à Strasbourg, puis à Paris, puis à Brest (même chose pour la tombée de la nuit : quand le soir tombe à Strasbourg, il fait encore jour à Brest, ce phénomène est plus marqué l’été).

61. Affiche de cinéma
Une occasion d’aller lire les petites lignes, souvent en caractères très étroitisés, à peine lisibles. Mais on trouve là tous les renseignements sur la fabrication du film. On peut en profiter pour parler des principaux corps de métier du cinéma : on oublie souvent qu’il y a des gens qui filment les acteurs ! Toutes les affiches de film contiennent ces renseignements.

62. Mode d’emploi d’un réveil
Ce genre de mode d’emploi est très souvent peu lisible, mal traduit, écrit en tout petits caractères et passablement complexe… On peut expliquer les quelques mots inconnus : TM pour time, SET pour fixer, BUZ pour buzz, bourdonnement, AL pour alarme, AM pour ante meridiem, avant midi et PM pour post meridiem, après-midi. On pourra avec profit déchiffrer d’autres modes d’emploi de montres ou chronomètres : très intéressant quand la traduction a été faite par une machine !

63. Mode d’emploi machine à laver
Toutes les machines à laver sont différentes, mais le lavage du linge est soumis aux mêmes règles quel que soit le lave-linge choisi. C’est donc le tableau proposé qui est le plus important. Après la lecture de ce tableau, cette fiche est un prétexte pour comprendre comment laver ses vêtements sans les froisser, les feutrer ou les abîmer. Les enfants pourront chercher sur eux quels types de vêtements ils portent, et donc choisir le programme de lavage le mieux adapté. On peut expliquer que, pour la machine choisie ici, le bouton du sélecteur tourne pendant le lavage à partir de la position choisie au départ, dans le sens des aiguilles d’une montre, indiquant à quel stade du programme il se trouve. Par contre, les autres boutons restent fixes.

64. Étiquette de vêtement
Peu de choses à lire dans ces étiquettes présentes (théoriquement) sur TOUS les vêtements (on pourra donc les rechercher en classe très facilement). Le but n’est pas de connaître par cœur tous les logos qu’on y trouve, mais d’apprendre à les reconnaître dans la liste située en bas de page. Quelques remarques possibles sur les fibres naturelles (coton, laine et soie) et artificielles : le polyester, (connu aussi sous le nom de Tergal ou Dacron, qui sert aussi à fabriquer des films plastiques, des bandes magnétiques, des bouteilles plastiques), la polyamide (connu aussi sous le nom de nylon, qui sert aussi à fabriquer des cordages, des tubes plastiques…).

65. Catalogue de vacances
Ces catalogues sont tous différents. Le point commun à la lecture de ce type d’information, c’est de tout lire, et même parfois d’imaginer ce qui n’a pas été écrit ! On pourra, par exemple, demander aux enfants, après lecture complète, d’indiquer comment peut se faire le voyage entre le domicile et le lieu du séjour : est-ce indiqué ? La pension est-elle complète ? Quand doit se faire le paiement ? Peut-il se faire en plusieurs fois ? etc. Les photos sont importantes, car elles attirent l’œil, mais ne montrent souvent que le côté le plus flatteur du séjour. Les informations sont présentées en style presque télégraphique et il est assez difficile de se retrouver dans chacun des deux tableaux.

66. Plan de maison
Les plans d’architecte répondent à des normes précises et particulières, mais leur lecture, à un premier niveau est assez simple. Le plan propose le rez-de-chaussée d’une maison. On pourra chercher l’escalier qui mène à l’étage et faire remarquer que les WC doivent se trouver sous cet escalier. Les codes sont simples : fenêtres, portes, murs, et repères pour les distances. L’échelle réelle de ce type de plan est le 1/200e (demande de permis de construire), et parfois le 1/100e pour les plans d’exécution (ceux qu’utilisent les maçons, platriers, électriciens…).  Il est plus difficile d’imaginer ce plan dans un espace à 3 dimensions. On peut construire une maquette simplifiée en remplaçant chaque mur par un carton placé verticalement. C’est un autre travail…

67. Téléphoner à l’étranger
Cette fiche propose la lecture d’un autre type de tableau. Il ne faut pas mélanger les indicatifs de zone et de ville, le type de forfait et d’utilisation. La multiplication des opérateurs ne simplifie pas ce travail, et donc la comparaison des coûts… Il est nécessaire d’apporter quelques éclaircissements sur le décalage horaire et le calcul des heures (faut-il ajouter ou retrancher ?). Tous les numéros sont fictifs et le nombre total de chiffres peut varier.

68. Guide de randonnées
Cette fiche combine la lecture d’un texte et d’une carte simple. Seul, le calcul des temps de parcours peut poser quelques problèmes. Les temps indiqués ne sont pas cumulés. Dans ce type de guide, ils sont indicatifs.

69. Règle du jeu
Les règles du jeu sont des textes délicats à lire. La formulation doit en effet être très précise et complète, et le langage utilisé est complexe. Il est souvent plus facile de prendre le jeu et de se faire expliquer les règles ! Les questions sont donc là pour mieux comprendre la lecture qui doit être lente, phrase par phrase. Il faut imaginer les gestes associés à chacune des phrases. Il est difficile (question 11) de bien comprendre les subtilités du jeu à la seule lecture de la règle.

70. Mode d’emploi : lecteur de CD
Ces modes d’emploi sont rarement lus ! Raison de plus pour, au moins une fois, en décortiquer un. Celui-ci est partiel. La difficulté vient des allers et retours entre le schéma, le texte… et l’appareil ! Les mots ou abréviations en anglais sont expliqués en bas de la fiche. En général, le fonctionnement de base est simple.

Notes pédagogiques 7

Fiches de travail :

1   Corn Flakes 17

2   Conserve de poisson 18

3   Biscuit aux noisettes 19

4   Limonade 20

5   Barquette de viande 21

6   Friandise au chocolat 22

7   Yaourt nature sucré 23

8   Barquette de poulet 24

9   Éclairs au chocolat 25

10  Barquettes de Poires 26

11  Paquet de bonbons 27

12  Tablette de chocolat 28

13  Paquet de chewing-gums 29

14  Matière grasse à tartiner 30

15  Bouteille de boisson gazeuse 31

16  Billet de train 32

17  Chèque bancaire 33

18  Relevé de compte bancaire 34

19  Bulletin d’abonnement 35

20  Horaires de trains 36

21  Horaires de tramway 37

22  Programmes de cinéma 38

23  Horaires de marées 39

24  Programmes de télévision 40

25  Programmes d’une radio nationale 42

26  Jaquette de disque compact 43

27  Jaquette de DVD 44

28  Recettes de cuisine 45

29  Dépliant touristique 46

30  Catalogue de vente par correspondance 47

31  Carte nationale d’identité 49

32  Passeport 50

33  Permis de conduire 51

34  Carte bancaire 52

35  Sommaire d’une revue 53

36  « Ours » d’un journal 54

37  Tarifs postaux 55

38  Annuaire téléphonique 56

39  Annuaire professionnel 57

40  Bibliothèque 58

41  Espace de loisirs 59

42  Invitation à une exposition 60

43  Présentation d’un spectacle 61

44  Parcours en métro 62

45  Détail des communications téléphoniques 63

46  Facture de téléphone 64

47  Bulletin météo 65

48  Timbres 66

49  Billets de banque 67

50  Graphiques - 1 68

51  Graphiques - 2 69

52  Calendrier 70

53  Publicité pour des timbres 71

54  Facture 73

55  Plan de ville 74

56  Feuille de soins 75

57  Partition d’orchestre 77

58  Petites annonces 78

59  Tableaux 79

60  Couchers et levers de soleil 80

61  Affiche de cinéma 81

62  Mode d’emploi d’un réveil 82

63  Mode d’emploi d’une machine à laver 83

64  Étiquette de vêtement 84

65  Catalogue de vacances 85

66  Plan de maison 6

67  Téléphoner à l’étranger 87

68  Guide de randonnée 88

69  Règle du jeu 89

70  Mode d’emploi d’un lecteur de CD 90

Corrections 91

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