Apprendre l'orthographe vol. IV : Les Verbes
Format 21 x 29,7 cm,
245 pages.
154 fiches de travail.
Fichier photocopiable et détachable. Fiches photocopiables dans le cadre de la classe.
Écrit par Jean-Pierre Lefort.
Date de parution : 2008
Une nouvelle pédagogie de l'orthographe
Volume IV : Orthographe des Verbes
Le tome IV travaille les verbes des trois groupes, apprend à reconnaître les verbes être et avoir, les temps indicatifs simples ou composés, les différents modes, les temps et les personnes.
Une pédagogie «révolutionnaire» qui prend en compte les causes réelles des déficiences.
Elle met en place, grâce à des exercices dosés et répétitifs, les automatismes indispensables à l'acquisition d'une bonne orthographe.
Ces ouvrages s'adressent à tous les enfants du CP au CM (et ensuite ! y compris les adultes !). Ils ont été conçus à la suite d'entretiens individuels, de diagnostics, de traitements et de suivis d'environ 250 élèves en difficulté sur une période de cinq ans.
Cet ouvrage n'est pas un «dictionnaire» comme le sont la plupart des livres d'orthographe, il se veut plutôt une adaptation de l'orthographe au fonctionnement du cerveau humain en situation d'apprentissage.
Les exercices proposés peuvent être présentés d'une manière linéaire, pour un apprentissage progressif ; mais ils peuvent être également choisis en fonction d'erreurs spécifiques.
Les premiers volumes traitent de l'Orthographe d'usage (Volume I), de l'Orthographe d'accords (Volume II), des Homophones Grammaticaux (Volume III), de l'Orthographe des verbes (Volume IV), de lecture orale et compréhension écrite (Volume V) et de l'orthographe grammaticale (volume VI) .
Chaque volume comprend une notice pédagogique très détaillée, les fiches élèves et les corrections quand elles sont nécessaires.
Orthographe des verbes
Le travail d'apprentissage de l'orthographe développe chez les élèves certaines habitudes. Ils font spontanément des relations entre les différentes graphies des mots, certaines erronées, certaines justes, mais ils ont acquis un certain regard. En d'autres termes certaines graphies leur paraissent familières, d'autres impossibles et ils ajoutent ou retranchent (suivant par là une impulsion non maîtrisable) des lettres, car il leur semble "à l'œil", que cette nouvelle graphie est plus conforme à l'image qu'ils ont de la graphie en général.
La déficience
La graphie des verbes français obéit à certaines règles. Des modèles sont proposés (1er groupe, 2e groupe, 3e groupe), avec bien sûr des subdivisions, des exceptions. En fait, les règles sont claires et faciles à appliquer pour ceux qui savent déjà, car ceux-ci se sont faits leurs propres règles à partir de ce qu'ils ont appris. Ils peuvent même ne pas être capables de justifier leur graphie, mais ils sont sûrs d'eux.
La déficience observée ici est bien un manque de savoir. L'élève se trompe parce qu'il ne sait pas comment s'écrit le verbe. À ce sujet il est étonnant qu'une erreur comme "il chantat, il a disparut" soit considéré comme erreur d'accord. Un mot qui se termine par un "a" ou un "u" ne semble pas correct, on lui ajoute une lettre pour faire mieux, mais l'erreur ne vient pas d'un oubli d'accord, comme "tu chante ou je fait" par exemple. De plus, cette graphie semble justifiée par le fait qu'il est fréquent que les verbes accordés à la troisième personne se terminent par un "t".
Remédiations
Apprendre comment les verbes conjugués s'écrivent apparaît après réflexion comme plus efficace que d'apprendre les règles qui régissent leurs graphies puisque les règles sont multiples et comportent par définition des exceptions. Comment apprendre?? Nous l'avons déjà dit?: apprendre, c'est reproduire, et répéter.
Il faut donc apprendre et écrire au moins une fois les verbes les plus courants pour s'habituer à l'écriture des temps et des participes passés afin d'en maîtriser la graphie.
Le travail que nous proposons aura l'avantage de faire apprendre les temps. Nous disons apprendre, parce que comprendre le sens du présent, de l'imparfait, du passé simple demande que l'enfant ait acquis un certain niveau de développement. Nous ne parlons pas des concepts de mode, comme l'indicatif, le conditionnel ou le subjonctif qui ne peuvent être acquis avant au minimum l'âge de 14 ans et encore, pour ceux que cela intéresse.
Cet ouvrage ne dispense pas d'un travail sur la compréhension de la conjugaison qui elle, se fait à partir de textes ou de situations qui permettent d'acquérir progressivement les concepts, et de comprendre la spécificité d'un texte écrit à l'imparfait, ou d'une remarque faite au conditionnel. Sans oublier bien sûr la concordance des temps. L'apprentissage réalisé à partir des exercices de ce volume facilitera l'acquisition de ces concepts.
Ce volume complète celui consacré à l'orthographe d'usage. En effet, la graphie des verbes comporte de nombreuses diphtongues (tordions, feignions, craignions) et de nombreuses doubles consonnes (recommençait, méconnaissions, commettons). Nous avons mentionné combien les graphies étaient difficiles à percevoir. Le développement de la capacité de perception sera complété par le travail de lecture et de compréhension du volume VI, consacré à la lecture à haute voix.
Présentation de l'ensemble de la méthode
Une nouvelle pédagogie de l'orthographe
Cette nouvelle pédagogie de l'orthographe a été conçue suite aux entretiens individuels, aux diagnostics, aux traitements et suivis d'environ 250 élèves en difficulté sur une période de cinq ans (du CM1 au BTS).
Son originalité tient au fait que les exercices proposés, les consignes à respecter, ont été élaborés à partir de déficiences clairement identifiées. Cet ouvrage n'est pas un «dictionnaire» comme le sont la plupart des livres d'orthographe, il se veut plutôt une adaptation de l'orthographe au fonctionnement du cerveau humain en situation d'apprentissage.
Les problèmes que pose l'application des règles de l'orthographe d'accords ne relèvent pas de la même catégorie que ceux rencontrés lors de l'apprentissage de l'orthographe d'usage. Ils seront donc présentés sous des formes différentes. Il sera de même pour l'apprentissage de la graphie des homophones grammaticaux et de celle des verbes conjugués. Sans exclure l'éternelle question: «Peut-on écrire sous dictée sans comprendre ?»
Les exercices proposés peuvent être présentés d'une manière linéaire, pour un apprentissage progressif ; mais ils peuvent être également choisis en fonction d'erreurs spécifiques.
Quand on n'est pas bon en orthographe ?
Quand un élève, un enseignant ou un parent, se trouve face à ce type de document, il est le plus souvent démuni pour effectuer les corrections nécessaires, quand il n'est pas désespéré, (au point d'avoir perdu tout espoir d'amélioration).
C'est en réponse à ce problème que nous avons conçu cet ouvrage. En effet, l'apprentissage de l'orthographe est un apprentissage «dur» car il s'agit d'apprendre un code dont les éléments symboliques ont été choisis arbitrairement. La difficulté en français est accentuée du fait d'une graphie extrêmement complexe.
Nous ferons d'abord une analyse du document d'introduction, puis nous verrons ce qu'est l'acte d'apprendre, par rapport à celui de comprendre, d'étudier ou de connaître. Nous identifierons ensuite les activités mentales auxquelles il faut se livrer pour «apprendre». Puis, pour chaque difficulté spécifique à l'orthographe, nous poserons un diagnostic et nous expliquerons pourquoi l'élève commet des erreurs. Nous proposerons à chaque fois des exercices.
Enfin nous dirons quelques mots sur la dyslexie, terme générique pour nommer l'ensemble des troubles du langage écrit. Nous verrons que les causes peuvent être multiples sans pour autant que la dyslexie soit considérée comme une «maladie».
L'ensemble des erreurs justifie que certains sujets soient désespérés, comme nous l'avons dit, si nous considérons l'orthographe comme une somme de savoirs à apprendre. La tâche paraît gigantesque, voire impossible, car tout apprentissage précis, (une règle de grammaire, une liste de mots) ne se traduira pas par une amélioration significative de l'orthographe. En effet, la variété des graphies est grande, car elles n'obéissent à aucune règle précise et les exceptions sont légions.
Il en est tout autre si on classe les problèmes. Bien sûr, certaines erreurs sont dues à un manque de savoir, mais si nous analysons pourquoi ces savoirs ne sont pas acquis; nous observerons que certaines déficiences relèvent plus d'un manque de savoir-faire que d'un manque de savoirs. À ce sujet, nous distinguerons cinq catégories de déficiences:
1. Orthographe d'usage. Les mots ne sont pas écrits correctement, parce qu'ayant été mal perçus visuellement, ils n'ont pu être mémorisés.
2. Orthographe d'accords. Le sujet ne possède pas les structures verbales qui lui permettraient d'appliquer ce qu'il sait.
3. Orthographe des verbes. La graphie des verbes conjugués est très différente de celle des noms, adjectifs, adverbes. Il faut apprendre la graphie des verbes.
4. Homophones. Le sujet écrit comme il entend, parce qu'il n'a pas acquis les concepts qui permettent de respecter les différentes graphies.
5. Méconnaissance de la nature des mots. Il faut connaître la nature grammaticale des mots pour reconnaître par exemple un adverbe, par nature invariable.
6. Compréhension. Le sujet ne comprend pas ce qu'il écrit et il transcrit les phonèmes qui lui sont dictés, ou qu'il se dicte.
Jean-Pierre Lefort
Introduction
Les personnes, pages 1 à 6
Verbes du 1er groupe, pages 7 à 12
Verbes du 2e groupe, pages 13 à 18
Verbes du 3e groupe : mettre- vendre- tenir- connaître- peindre- cuire... pages 19 à 42
Temps et personnes dans les phrases, pages 43 à 47
Reconnaître les temps être et avoir, pages 48 à 52
Les temps composés des indicatifs, pages 53 à 88
Temps et personnes dans les phrases, pages 89 à 93
Reconnaître les temps être et avoir, pages 94 à 98
Les modes, verbes du 1er groupe, pages 99 à 104
Les modes, verbes du 2e groupe, pages 105 à 110
Les modes, verbes du 3e groupe, pages 111 à 134
Temps et personnes dans les phrases, pages 135 à 139
Reconnaître les temps être et avoir, pages 140 à 144
Temps et personnes dans des textes, pages 145 à 154
Corrections, pages 157 à 213